Vers l'infini et pas plus loin

Le noir, les ténèbres, le froid, c'était tout ce que voyait celui qu'on appelait l'Agent K, alors qu'il restait là, prostré : La lampe de son frigo était grillée. Sans voix, le vieil homme referma tout doucement la porte de son appareil acheté d'occasion, et se dirigea vers la fenêtre... Aujourd'hui, il faisait beau, il n'y avait pas eu plus de 10cm de neige pour une fois. C'est en regardant cette dernière que l'ancien Agent devenait parfois mélancolique. Comment allaient-ils? Depuis cette mission où il avait été séparé du reste du groupe, cerné par trois Chyroptéras, K avait dérivé... Volant un skateboard afin d'échapper aux monstres, il ne dû son salut qu'à une camionnette qui passait par là et qui le renversa.
Que s'était-il passé ensuite? Lui-même ne le savait pas... D'après le conducteur "Romanoskovitch", trois gugusses en costumes de films d'horreur étaient apparus, mais s'étaient intéressés plus au skate qu'au vieil Agent. Valait-il moins qu'un bout de bois? C'était la question qu'il se posait alors qu'il avait ouvert les yeux dans la maison du vieil homme russe. Ce dernier l'avait ramené chez lui afin de le soigner. "Mes amis viendront bientôt me chercher!" s'était dit K, mais il n'en avait été rien. Sans doute le croyaient-ils mort? C'était bien compréhensible...

-deux jours plus tard-

Et voilà, deux jours entiers s’étaient écoulés, et malgré l’attente de l’ex-Agent du Bouclier Rouge pendant tout ce temps, jamais les secours n’étaient venus. C’était il y a si longtemps… Mais maintenant, l’homme qui se tenait devant la vitre embuée avait pris sa décision : Il allait les rejoindre. Poussant un petit cri pour se motiver, ce dernier marcha d’un pas décidé vers son armement nouvellement acheté : Un fusil à pompes et des cocktails Molotov, mais avant de partir, K se remémora toute la bonté qu’avait eu Romanoskovitch et voulu le remercier. Le vieil homme s’était enfermé à la cave quelques heures plus tôt, et n’en était plus ressorti. Bah, il ne pouvait décidemment pas le quitter comme ça.
Ouvrant la porte et descendant un escalier assez sombre, l’ancien Agent prit la parole.

« Romano? Je suis venu vous dire adieu, je m’en vais rejoindre les miens, ils ont sans doute besoin de moi! Je ne saurais jamais assez vous remer… »

*BONG*

Et voilà, encore et toujours les étoiles…
C’est en ouvrant difficilement les yeux que K vit qu’il était ficelé à une chaise dans une drôle de machine. Que faisait-il là? C’est la question qu’il posa à Romanoskovitch qui se trouvait en face de lui, et celui-ci s’empressa de répondre.

Romanoskovitch : « Mon cheune ami, vous avez été désigné comme volontaire involontaire de mon invention, que j’ai finalement terminé après 20 années de travail! La Machine à remonter le temps! »

Agent K : « Pardon…? Je n’ai pas le temps pour ces gamineries! Je me dois de retrouver mon équipe, qui sait ce qui leur est arrivé lorsque nous avons été séparés?! »

Romanoskovitch : « Ne t’inquièteuh pas, cheune homme. Grâce à cette machine, tu le sauras! Che vais te renvoyer deux jours dans le passé, et tu pourras alors influer sur les évènements pour changer le déroulement des choseuh! »

Agent K : « …
Bon… Si cela peut vraiment m’aider à avancer, j’accepte, je n’ai de toute façon pas le choix dirait-on… Mais est-ce sûr au moins? »

Romanoskovitch « Oui, oui, tout à fait sûr (à 47%)! Et je t’ai mis un compartiment spécial afin que tu puisses emporter tes armes, elles sont à ta droite! »

Et, sans crier gare, le savant (fou?) abaissa la manette qui actionna la machine. Tout se déroulait comme prévu:
Le compteur d’énergie qui montait, le corps de l’Agent K qui commençait à s’évanouir, les étincelles qui mettaient le feu au tableau de bord, le… LES ETINCELLES QUI METTAIENT LE FEU? Lorsqu’il se rendit compte de ce qui se passait, Romanoskovitch voulu prendre un extincteur pour éteindre les flammes, mais c’était trop tard, le mal était fait…

*KABOOM*

La machine avait explosé, et l’Agent K avait disparu… Où avait-il donc pu passer? Regardant le compteur, le savant pu alors voir qu’il n’affichait pas « Deux jours » mais « 436 ans », ce qui expliquait le surchauffement de la machine. Mais comment cela avait-il pu être possible? C’est alors qu’un doute mortel le saisit : avait-il pu commettre cette erreur? C’est en retournant la tête tout doucement vers le dernier écran encore allumé que le malheureux homme eut la réponse…



«NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON»

On dit cette nuit-là qu’un cri de désespoir couvrit même le vent hurlant de la Thoundra…

[Ce RP n'est absolument pas à prendre au sérieux, et je suis de retour, mwahahaha! A bientôt dans un RP]