Prénom: Tsukamoto
Nom: Harima
Âge : ???
Arme : Une grande croix au pied fiché, bandée, qu’il accroche le plus souvent dans son dos. Comment s’en sert-il ?
Taille : 1m75
Si tu n'avais pas été là, je ne sais pas ce que je serai devenu. Tu m'as dis de continuer à vivre, j'ai survécu. Tu m'as dis de ne pas rester, je suis partis de ce lieu. Tu m'as dis d'être heureux, j'en suis incapable... Vivre dans un monde où l'être aimé n'est présent, est impossible pour moi. Aujourd'hui je ne sais pas, je ne sais plus...
Tout ce dont je suis sur, c'est qu'il existe des lieux que je ne peux atteindre, et pourtant, je ne souhaite qu'une chose...
Te souviens tu de ces étés où nous marchions ensemble? Nous nous amusions à suivre la voie ferrée alors que nous étions enfants. Le simple fait de marcher ensemble m’emplissait de joie, et ton sourire suffisait à me consoler lorsque j’étais abattu. Nous déambulions toute la journée, insouciant, main dans la main. Peu m’importait le monde extérieur quand nous étions ensemble. Mes meilleurs souvenirs remontent d’ailleurs à cette petite ville de campagne, ensoleillée, celle où nous nous sommes rencontré, celle qui a vu se dérouler le théâtre de ma courte vie… Et celle où je vous ai tous rencontré... D'ailleurs, Minagi va-t-elle bien ? Tu la salueras de ma part… et tu pourras lui dire que… même si nous nous battions souvent elle et moi, je la considérais comme l’une de mes meilleures amies… De même que sa sœur, Michiru, d’ailleurs, j’espère que celle-ci va mieux, et que sa maladie lui permet de sortir de temps en temps. Nous ne pouvions la voir qu’en allant chez elle, mais nous nous amusions beaucoup, tu te souviens ? Elle et sa sœur étaient très complices, et elles me faisaient des farces. D’ailleurs, je m’énervais au début, mais nous finissions toujours par rire tous ensemble.
Tu sais… Je n’ai pas été beaucoup de temps avec vous, mais… Cet été fut aussi court qu’une étoile filante, et aussi long que l’éternité pour moi…
Mais c'est une époque révolue maintenant... Depuis mon départ, je n’ai fais qu’errer, n’ayant pas de but, puisque je quittais ce qui me tenait le plus à cœur…
Du reste, la raison me quitte ces derniers temps et je ne sais pas jusqu’à quel point je pourrai résister, luttant du plus profond de mon âme, je ne me sens plus le courage d’y arriver… Je ne me sens plus moi-même, et cela me fait peur, très peur. Je suis effrayé par le fait de pouvoir faire du mal… ou plutôt de te faire du mal… Je voudrais tant me réveiller un matin, et découvrir que tout ceci n’était qu’un rêve… Pouvoir marcher dans la ville, alors que les habitants restent chez eux à cause de la chaleur et te rencontrer. Prétextant que ce n’était qu’un hasard, alors que je n’aurais fait que te chercher, comme avant…
Tout ce que j'espère, c'est d’aller de l'avant, et pouvoir retrouver le bonheur de ces jours anciens. Est-ce un rêve fou ou une ambition démesurée? Je ne le sais pas, mais je ferai tout pour y arriver.
-Dernière lettre de Harima, deux ans avant sa mort-
