En route vers le café (une autre ruelle de Paris)

Cymoril suivit donc Faust en direction du café où elle espérait trouver encore Vincente Leto.

- Je vous remercie, soupira-t-elle. Mais avant de vous entraîner dans une aventure hasardeuse, je tiens à vous expliquer ce que j'ai en tête. Vous ne le savez sans doute pas mais celui que nous nous apprêtons à voir prétend être un scientifique dépêché par le Bouclier rouge. La réalité semble être toute autre puisque certains membres de mon groupe bref et éphémère le disent de mèche avec le chevalier Amshell et toute sa clique. Quoiqu'il en soit, Vincente Leto en sait beaucoup sur les chiroptères. La chose qui m'a le plus marquée lors de notre première rencontre a été son intérêt pour les spécimens.

Cymoril s'arrêta de parler un instant, vérifiant d'un coup d'oeil inquiet que personne ne les espionnait. La suite allait s'avérer délicate, elle ne connaissait pour ainsi dire pas Faust et il était possible qu'il ruine tous ses plans dans un excès d'honneur. Elle-même se sentait plutôt mal à vrai dire. Elle inspira un grand coup et se lança.

- Je compte aller trouver Vincente Leto avant que les membres du Bouclier rouge ne mettent la main dessus et l'avertir que sa couverture s'est évaporée comme neige au soleil. En échange de quoi et pour l'amour de sa science, il devra trouver un moyen pour que je dépasse ma condition de Chiroptère originelle, quitte à faire les expériences qu'il désirera. Il n'y a que comme cela que je pourrais tenir tête aux Schiffs comme aux Chevaliers. Je sais que cela pourra être considéré comme une trahison mais si je parviens à obtenir cette...force, je l'employerai à bon escient.

Leurs pas les rapprochaient inéxorablement du café et Cymoril se mordit les lèvres en attendant la réaction de son étrange compagnon. S'il la désavouait, il faudrait en venir aux mains et elle ne se sentait pas l'énergie pour un nouveau combat. Aussi tenta-t-elle un brin d'humour.

- Mais avant cela, j'aimerai bien faire quelques boutiques pour me trouver des vêtements décents. Non pas que je déteste les houppelandes mais bon...

Faust écouta la jeune femme tout au long de son discours. Mais il ne quitta pas son air concentré lorsqu'elle essaya de faire de l'humour. Il avait parfaitement compris ce qu'elle recherchait, et même l'approuvait. Il y avait trop longtemps que les chyroptériens avaient perdu leur statut de prédateurs suprêmes ...

"Je vous comprend, dame Cymoril. Mais ce qui me chagrine, voyez-vous, c'est que vous désiriez vous adresser à un homme tel que Vicente Leto. C'est un humain, et il ne sait pas grand chose de plus que nous. Comme vous venez de le dire, il a un intérêt prononcé pour les spécimens. Et je ne saurait parrdonner que l'on vous fasse du mal."

Le chyropérien déboutonna sa longue veste, pour révéler la blessure que lui avait laissé Amshel. Elle n'était pas encore résorbée. Ce faisant, ses yeux rougeoyèrent et le processus s'accéléra pour se terminer en quelques secondes.

"Vous semblez oublier qui je fus. Johanes Faustus, l'alchimiste diabolique. Nicolas Flammel était lui aussi comme nous, et je pense que vous savez ce que cela signifie. L'exilir, la pierre philosophale ... Diva et Saya ne sont que les dernières reines de cette génération, et leur sang possède des propriétés inimaginables ... Il transforme les humains en chevaliers."

Faust laissa un instant imaginer les conséquences de cess révélations sur la jeune femme. Il en leva son gant et lui saisit la main, la peau de Cymoril prit un léger ton rougeâtre. Les doigts dy chyroptérien devinrent griffus, mais ils ne prenaient pas un aspect bestial. Ses yeux s'agrandirent et s'écartèrent pour ne plus ressembler qu'à deux fentes obscures où une lumière malveillante se logeait. De même sa morphologie se muta en chyroptérien, mais il conserva un aspect humain, en apparence.

"Et il nous replace au sommet de la chaîne."

En un instant, il reprit un aspect normal, mais une fine pellicule de transpiration couvrait son corps. Le processus était très érintant, et l'utiliser demandait une forte quantité de sang. Il faudrait se nourrir dans les heures suivantes.

"Je ne fus pas le premier à m'y essayer, mais je fus le premier à ne pas succomber à la folie de ce pouvoir. Il y a une chance pour que vous perdiez votre raison dans ce processus, mais je peux vous y aider. Si vous le souhaitez, ma chère."

Faust caressa tendrement la joue de Cymoril.

"Ne risquez pas votre vie inutilement."

*hun hun hun ... Les temps ont assez décidé de notre destinée ...*

Le chyroptérien se figea un instant, il espéra que cette voix ne venait pas de lui ! Qu'elle ne s'était pasfaite entendre dans son seul esprit ... Mais en pure perte. Il avait anticipé ce moment depuis longtemps, lui, le dernier des Monarques, le seul qui n'ait encore perdu l'esprit ... pour l'instant.

[RP: j'étais inspiré, alors j'en ai profité ! XD]

Cymoril ne comprit pas tout au discours de Faust mais ses yeux s'écarquillèrent de stupéfaction en assistant à sa métamorphose. Qu'était-il ?
Cependant, elle n'hésita pas. Seul un Chiroptère originel pour en comprendre une autre, non ? Elle ne savait pas dans quoi elle allait s'engager mais elle irait. En partie pour fuir Alexander et Morio Toki, mais pas seulement. La présence de Faust éveillait en elle une nostalgie, une mélancolie tenace. Jamais elle n'avait pu assumer son état de Chiroptère alors que cela semblait lui être aussi facile que de respirer.
- Ma vie est consternante d'inutilité, soupira-t-elle. Aussi n'importe quelle autre solution me paraît préférable. Perdre cette raison qui ne m'a jamais servie ne me semble pas si terrible et vous devez savoir ce que vous faites. Néanmoins, si ce que vous projetez se révéle un échec, j'irai voir Vincente Leto. Quoiqu'il puisse m'en coûter...
Elle le regarda un instant droit dans les yeux, se demandant quelles sombres pensées il pouvait dissimuler.
- Que dois-je faire ?

Ce qu'elle ferait ?
Oh, misère...
Un instant, Cymoril fut tentée d'accepter. N'était cette fameuse conversation qu'elle avait eue avec Alexander il n'y avait pas si longtemps. La frêle et ancienne noble, mais toujours originelle, avait alors osé parler de liberté au puissant chevalier. Et il l'avait écoutée...
Ce fut irrépressible. Cymoril fondit alors en larmes. À travers ses sanglots, elle tenta d'hocqueter une réponse un tant soit peu intelligible.
- Je... regrette... mais ce sera non. Ma raison m'importe peu mais... ma liberté... Pouvez-vous...le comprendre ? Je ne veux pas...jurer allégeance ou devoir... quoique ce soit à une...reine. Pas alors que...Alexander a renié son allégeance envers...Diva à cause de moi... Je...ne peux pas. Je ne peux pas.
Elle s'affaissa, continuant à pleurer sans pouvoir s'interrompre. Semblable crise remontait à une éternité. Peut-être la fois où elle avait compris qu'elle avait massacré sa propre famille avant d'enfouir cette conviction au plus profond des ténèbres de son esprit.
Elle pleurait, encore et toujours. Pleurer n'avait jamais rien résolu, ni sangloter à pierre fendre, d'ailleurs, elle le savait mais pourtant...elle ne pouvait rien faire d'autre.
Il l'avait abandonnée...
- Je suis...navrée, messire Faust. Mon comportement est...pour le...moins...inconvenant. Votre proposition est toute...à votre honneur... mais je me dois de...refuser. Du moins...tant que je n'ai pas parlé avec Vincente Leto...
Ses derniers mots furent noyés sous un nouveau déluge de larmes. Au fond d'elle-même, elle était attérée d'offrir un spectacle aussi lamentable à son compagnon de route. Alors qu'il lui avait confié des secrets défiant toute imagination, elle n'avait pu répondre que par une banale crise d'hystérie. Du moins, tentait-elle de s'en convaincre.

[HRP => moi aussi, j'étais inspirée... ]

Faust se releva soudainement et il saisit la frêle chyroptèrienne dans ses bras. Sa déclaration l'avait surement secouée, et ses expériences passées, plus la déception que venait de lui offrir son amant avait certainement jouées sur les nerfs de Cymoril. Elle s'imaginait que ce sacrifice était ... définitif ... Il n'avait pas renié la Reine, pas encore.

"N'ayez crainte, ma dame. C'est peut être de moi que provient le trouble. Je suis le dernier détenteur de ce secret, certainement, et c'est ... un fardeau trop lourd à porter."

Il serra un peu plus fort la jeune femme dans ses bras. Ce qu'il allait annoncer serait surement difficile à passer.

"Quant à votre chevalier, j'ai le regret de vous dire qu'il n'a pas quitté l'emprise de Diva. Un humain ne le peut seul. Peut être est-il allé chercher le produit, l'élixir de libération, pour pouvoir vous mériter. Un brave geste, sans aucuns doutes, mais la chevalière l'a dit. Le produit n'existe plus, et son créateur est surement mort, à l'heure qu'il est ..."

Faust se relacha un peu pour permettre à sa camarade de respirer un tant soit peu. Il fit apparaître un mouchoir dans ses mains, et le tendit avec un sourire enjoliveur à la jeune femme en pleurs. Il lui tendit la main pour l'aider à se relever.

"Excusez moi de revenir sur votre décision. Leto est un manipulateur. S'il vous tue en procédant, il n'en aura cure. Alors donnez moi une chance de racheter mon péché. Il trouvera un créature bien plus intéressante en moi qu'en vous. Et puis, je ne demeurerais pas infiniment parmis vous, ma dame. Ma volonté s'use avec le temps, et ma maîtresse appartenait à la génération précédente ..."

Les larmes de Cymoril se tarirent progressivement.
- Vous mentez, articula-t-elle durement. Il a renié sa reine, devant moi. Peut-être qu'il ne s'agissait que de volonté et que les autres chevaliers qui ont eu recours à un produit miracle n'avaient simplement pas le courage de prendre cette décision par eux-mêmes. Il est libre, vous dis-je.
Elle accepta néanmoins le mouchoir de Faust et ses gestes qui l'apaisaient malgré tout. Vaillamment, elle se contraignit à sourire mais ne put esquisser qu'une grimace tremblotante.
- Je regrette mais ce n'est pas à vous de faire les frais de mes exigences ridicules. Cette décision est mienne et je ne vous laisserai pas vous sacrifier pour moi. Vous avez encore du temps. D'après ce que j'ai vu, votre volonté n'est pas encore sur le point de se briser, elle en est même loin. Alors allons trouver Vincente Leto avant qu'il ne déguerpisse.
Elle s'avança résolument vers le café, vêtue de la grande houppelande noire de Morio Toki, et essayant vainement de dissimuler sa hallebarde à la vue des passants.
Qu'allait-elle dire au scientifique pour le convaincre de les suivre calmement ? Oh, une idée ! Elle n'avait qu'à prétendre que le Bouclier rouge avait urgemment besoin de lui pour étudier quelques spécimens d'étranges Chiroptères...

Suite => ici

Cymoril perdit son air nonchalant au moment même où ils entraient dans une ruelle déserte. Après un regard, elle vérifia qu'il n'y avait personne aux alentours. En un mouvement circulaire, elle plaqua Vincente Leto contre un mur, appuyant le fil de sa hallebarde contre la gorge de l'humain.
- Faites un mouvement en direction de votre arme et je n'hésiterai pas, lui souffla-t-elle durement.
Elle lança un regard de travers à Faust, lui faisant signe de récupérer les dites armes et d'empêcher Yakumo d'intervenir.
- J'ai menti, poursuivit-elle pour Leto. Vous ne pourrez pas étudier des échantillons du sang de votre patron. Tous vous pensent traître au Bouclier rouge. Oh, personne n'a de preuves mais vous savez comment sont les gens. Une présomption suffit, n'est-ce pas ? Alors j'ai autre chose à vous proposer. Vous regagnez tranquillement vos pénates pour vous consacrer à votre nouveau sujet d'étude : l'accroissement de puissance d'une Chiroptère originelle. C'est-à-dire, moi. Et naturellement, je viens avec vous. Mon compagnon ici présent est là pour s'assurer que vous ne commettrez pas d'idioties. Je veux une réponse immédiatement et vite !
Elle maîtrisait fermement sa nervosité mais au moindre tressaillement suspect, elle égorgerait le scientifique.

[HRP: Juste apparament Yakumo est avec nous, à moins qu'elle ne decide de rester au café mais pour l'instant on sait pas... Peut être qu'il faut juste en tenir compte dans le post (juste Faust qui l'empeche d'intervenir ou un truc du genre... Enfin on verra pour l'instant je pesne que ça aura peu d'importance :p]

Vincente fut completement desemparé en se retrouvant contre le mur Hallebarde contre la gorge. Qu'est ce que cela signifiait... Puis CYmoril lui expliqua. Vincente fit un bref bilan dans sa tête. Bien qu'on soupçonnait sa traitrise, personne n'avait de preuve. C'était une bonne chose, il pourrait donc continuer à le nier. De plus on lui proposait quelque chose de très interressant... C'était bien la premiere fois que quelqu'un l'agressait pour devenir un de ses specimen... Vincente ne pu pas s'empecher de sourir.

"Aha, vous êtes amusante... Vous qui il y a quelques heures m'avez dit que vous refusiez de me servir de cobaye, vous me menacez maintenant pour le devenir... N'est ce pas ironique? Bien que vous n'appreciez surement pas le terme de "cobaye", je suis par contre en regret de vous annoncer qu'il s'agit du terme le plus proche de votre situation. Je me fait une joie de vous aider, car cette operation sera benefique pour nous deux, cependant je me doit de vous prevenir qu'elle contient certains risques non negligeable... J'ignore encore la difference qu'il y a entre un chyroptere "concient" comme vous ou un Chyroptere "bestial" comme ceux que l'on croise le plus souvent, et je ne peux pas vous assurer que vous ne passerez pas d'un etat à l'autre... Voila, vous savez tous. Voulez vous toujours faire cette operation?

Enfin vous pouvez me lacher maintenant, de toute façon je ne suis pas en position pour vous faire beaucoup de mal... De plus je n'apprecie pas vraiment vos insinuation sur ma sois disant traitrise, je vous serait donc gré de ne pas accuser les gens seulement parce que vous ne les appreciez pas..."

- Bah voyons, gronda Cymoril. Innocent comme l'enfant qui vient de naître, n'est-ce pas ? Mais soit... Au moindre mouvement étrange, vous vous retrouvez sans tête sans même avoir le temps de vous en apercevoir. Quant aux raisons de mon revirement, vous comprendriez si vous vous étiez retrouvé en proie aux "assiduités" du Schiff Morio Toki...
Elle cessa néanmoins de menacer le scientifique de la lame de sa hallebarde.
- Et je vous fais confiance pour aboutir à un résultat qui nous satisfera tous les deux. Quant à l'éventualité de ma transformation en Chiroptère bestial, n'imaginez même pas que vous vous en sortirez vivant. Dorénavant, je vous laisse décider de la suite des événements.

Faust avait suivit timidement Cymoril, se tenant prêt à 'importe quel revirement de la part de la jeune femme. Cependant, il fut agréblement surpris ... Elle ne l'avait aucunement trahis ! Un grand poids s'enlevait de ses épaules, mais il restait néanmoins à excuser sa conduite ... Il avait été plus que rustre, mais ce n'était pas le moment propce aux excuses, à son grand regret, il devrait attendre ... Il garda une attitude distante et froide, lorsqu'il s'aperçu que Yakumo était aussi présente. En quelques secondes, il fut derrière elle, et il la maintint contre lui. Il aposa le fil de son épée contre sa gorge, tandis qu'au sol résonnait le claquement du fourreau contre le trottoir.

"Vous m'envoyez navré, ma chère, mais je serai obligé de vous occire si jamais vous vous essayez à nous faire du tort ..."

L'alchimiste planta son regard glacial dans celui du scientifique. Il sentait que Yakumo était une chyroptèrienne, elle aussi. Mais à deux contre un, et surtout originaux, ils avaient plus qu'une chance ... Au pire, si Cymoril était en danger, il se risquerait à user de ses anciens pouvoirs. Mais il était bon de signaler l'avantage.

"Ne tentez rien. Nous sommes deux chyroptèrien contre vous. Un seul geste de votre part, gente demoiselle, et votre compagnon y perdra sa vie ...

Ainsi, je vous conseille vivement d'obtempérer ... Et de façon plutôt rapide ..."

La hallebarde finit par s'eloigner de la gorge de Vincente. Ce dernier passa sa main contre son coup un instant, puis se rapprocha de Faust.

"Très bien, l'ideal serait d'aller à mon laboratoire au QG du Bouclier Rouge... Tant que vous m'accompagnez vous n'aurez rien à craindre vis à vis des gardes. Cependant Monsieur Faust, vous pouvez laisser cette demoiselle, elle n'a rien à voir avec cette histoire, inutile de l'impliquer..."


Il se retourna alors à nouveau vers Cymoril


"Concernant l'operation, j'aurai bien entendu besoin de faire quelques tests avant, pour diminuer les risques de vous voir perdre le controle... J'espere que vous n'y verrez aucun inconvenients. Si vous acceptez ça, je vous propose que nous y allions, prevenir les autres membres seraient à mon avis une perte de temps, et si vous êtes venu sans eux j'imagine que vous ne souhaitez pas forcement qu'ils soient au courant."

Faust opina, et en un instant, il se retrouva derrière le scientifique. Le seul bruit qui le trahit fut le son de sa cane sur le sol de béton. Il venait de lacher Yakumo, mais il restait derrière Leto pour pouvoir réagir à la moindre entourloupe.

"Soit, nous vous suivons. Par contre, j'assisterai moi-même aux test, mon cher scientifique. Je pense que nous ourroins nous cotôyer à merveille, en temps qu'hommes de science, non ?"

L'alchimiste lacha son masque une seconde pour montrer à quel point il était soulagé à Cymoril. Et il s'adressa à elle de sorte qu'elle seule ne pu comprendre ...

"Je ne suis qu'un grossier personnage, ma dame.Veuillez me pardonner mes égarrements."

Il posa sa main gantée sur l'épaule de Vicente.

"Nous vous suivons."

- Ils sont tout pardonnés, murmura gracieusement Cymoril à Faust. Et je comprends que vous ayez réagi de cette manière. De plus, je vous remercie de votre aide et de votre soutien.
Elle se retourna vers Vincente Leto.
- Effectivement, j'aimerais que notre...arrangement reste entre nous.
Elle aussi s'apprêta à suivre le scientifique.