Un après-midi paisible...

Le ciel, les feuilles tombantes au fil du vent, la douce brise qui lui carressait le ... C'était tout ce qui importait à Harima dans l'instant présent. En effet, le jeune homme aimait ce petit moment de la journée où il pouvait juste s'assoir sur la petite véranda de la maison qu'ils avaient loués, et apprécier le moment présent... En réalité, c'était plutôt qu'il ne voulait plus vraiment penser au passé.
Mais même s'il le voulait, Harima ne pouvait pas vraiment retirer de son esprit tout les mauvais souvenirs qu'il avait accumulé, car ils étaient directement liés aux bons moments passés...

*Evangeline, Yakumo, je me demande où elles sont en ce mom...*

Hélas, le jeune homme ne pu continuer à se poser ces questions, car une pensée venait de toubler son esprit. Se relevant soudainement, il chercha du regard quelque chose, ou plutôt quelqu'un.. Décidemment, Harima n'était pas encore vraiment doué dans son rôle de... père.

"M-Misuzu? Misuzu où es-tu?"

Il avait haussé légèrement la voix, un peu inquiet car il savait que sa fille aimait à se promener dans les alentours, pour les explorer...

Les feuilles volaient dans tous les sens, Misuzu essaya s'en attrapper une au vol en sautant mais elle la rata de peu. Loin d'être découragée elle la suivit en courant jusqu'à apercevoir un arbre qui portait des feuilles d'une encore plus jolie couleur, mais n'ayant pas de l'air de vouloir tomber tout de suite.
Elle essaya bien de grimper à l'arbre mais premières branches étaient trop hautes pour elle. Dépitée elle chercha plutôt de belles feuilles à terre, il y en avait quand même de pas trop mals.
Une fois son bouquet achevé elle lança un dernier regard déçu à l'arbre puis reprit le chemin de la maison. Sa petite escapade avait duré une bonne dizaine de minutes mais elle n'avait pas vu le temps passé. Elle courut vers son père dès qu'elle l'aperçut.

"Papa, papa! Un bouquet! Pour toi!"

"Papa, papa! Un bouquet! Pour toi!"

Le jeune homme eut tout juste le temps de se retourner pour voir sa fille qui arrivait vers lui en courant, tout en tenant dans ses bras un bouquet de feuilles. S'accroupissant et la prenant dans ses bras, Harima regarda son cadeau en souriant: décidemment, plus elle grandissait, plus elle avait de bonnes attentions envers son père...
Mais lui même se demandait si tout ce bonheur était réel. En effet, il y a encore deux ans, le jeune Schiff n'aurait jamais cru qu'il deviendrait papa si vite. Lui qui n'était déjà même pas capable de s'occuper de lui même pour subsister... Et même si Harima ne l'avouerait jamais, il avait dû affronter bien des épreuves pour que sa fille puisse sourire ainsi aujourd'hui. C'est par ailleurs en pensant à ces obstacles qu'un frisson lui parcoura le bras... Vladimir, et les Chevaliers, Kunotso, lui qui avait menacé de traquer Harima... Si jamais il...

*Bah... Mieux vaut ne plus penser à ça.*

En effet, malgré son travail, le jeune homme voulait passer le plus de temps avec sa fille et sa femme. Allez savoir pourquoi, peut-être qu'en plus du bonheur du moment présent, Harima pouvait retrouver une félicité qu'il croyait avoir oublié depuis longtemps?
Par ailleurs, c'est en regardant sa fille que le jeune homme l'embrassa sur la joue, comme pour la remercier de ce cadeau.

"Il est magnifique Misuzu, mais essaie de ne plus t'éloigner, je n'aime pas vraiment ne plus te voir quand nous sommes dehors..."

Car en fait, la jeune fille était tellement curieuse que l'empêcher de parcourir tout les coins qui étaient inconnus est impossible; et le coeur d'Harima se serrait à chaque fois qu'il voyait quelque chose de dangereux... En général ils ne sont pas trop de deux pour veiller sur elle. C'est pourquoi le jeune homme regarda d'un air légèrement suppliant leur maison... Hana ne devait sûrement pas avoir fini de faire ce qu'elle voulait?

Misuzu fit une moue boudeuse à la remarque sur sa petite escapade.

"Mais je ne suis pas allée loin! C'était la feuille qui ne voulait pas s'arrêter!"

S'étant habituée à ce que la campagne soit son jardin, "loin" désignait pour elle ce qu'elle n'avait pas encore exploré et le reste était son terrain de jeu. Elle tendit le bras vers la direction d'où elle venait.

"J'étais juste là!"

Mais elle perdit sa mine renfrognée lorsqu'une feuille passa sous son nez pour prendre un air enjoué.

"Hihi"

Elle l'attrapa avec un petit rire pour la fixer un moment en silence, la tournant dans tous les sens. Au bout d'un moment elle reprit la parole:

"Dis papa, pourquoi les feuilles ne sont pas de la même couleur que d'habitude? Elles sont allées où les feuilles vertes?"

"Les feuilles vertes partent en même temps que le soleil jeune fille. Elles reviendront au printemps... Si celle que tu tiens dans ta main est marron, c'est surement parcequ'elle a froid..."

Pablo se pencha et carressa le dessus de la tête de la petite Misuzu avant de finalement se relever. Comme à son habitude, il était sorti de nulle part, avec une discrétion hors du commun. L'homme n'avait pas changé, il était resté solitaire mais portait une tenue beaucoup plus sobre qu'à l'accoutumée car ici, le soleil ne perçait que très rarement les nuages... D'ailleurs, Pablo s'était autorisé le rabaissement de sa capuche.
Depuis son arrivée, il ne cessait d'observait Misuzu. Elle ressemblait aussi bien à Harima qu'à Hana... Un sourire se dessina alors sur les lèvres de Pablo. De nouveau, il se pencha vers Misuzu et lui tendit une autre fleur qui sortait de l'une de ses poches. Puis, il lui dit.

"Tiens, j'ai voyagé avec... Dans mon pays, le soleil brille encore un peu et les fleurs ont encore quelques belles couleurs..."

Ceci fait, Pablo laissa Misuzu et se dirigea vers Harima. Il lui fit un modeste signe de la main en guise de salut avant de prendre la parole.

"Hello Harima, je suis content de te revoir! Je voyageai dans le coin et je me suis dit que ce serait dommage que je sois dans ce beau pays sans passer dire bonjours à mes amis. J'espère que je ne dérange pas. D'après ce que je vois, la petite a bien grandi!"

*Tu dois te demander comment j'étais au courant que tu avais un enfant Harima mais il y a deux ans au manoir, j'avais remarqué la petite rondeur d'Hana... Je ne m'étais pas trompé...*

Alors que Misuzu lui avait posé une question -une nouvelle fois très pertinente- Harima lui, essayait de trouver une réponse qui soit assez simple à comprendre pour la fillette. En effet, pouvoir répondre aux interrogations de Misuzu sur le monde était une de ses obligations de Père. Néanmoins, étant plongé dans ses pensées, le jeune homme ne vit même pas qu'un inconnu s'était approchée de sa fille, mais fort heureusement, ce dernier ne semblait pas du tout animé d'intention hostile, et alla même jusqu'à offrir une fleur à Misuzu.
Mais la silhouette de ce jeune homme n'était pas du tout inconnu pour le jeune Schiff, et c'est lorsque ce dernier se releva qu'un sourire illumina le visage d'Harima... Quand même, voilà deux ans qu'il n'avait pas eu le plaisir de le voir!

"Eh bien Pablo, moi aussi je suis content de te voir! Ca fait deux ans non? Juste avant que Misuzu ne vienne au monde..."

Néanmoins, lorsqu'Harima se rendit compte que Pablo était désormais sans capuche, il regarda le ciel nuageux... Même si pour l'instant le soleil était caché, le jeune Schiff ne pouvait s'empêcher de craindre une quelconque percée...

"Mais je parle, je parle, et nous restons là. Viens, je crois que nous serons plus à l'aise à l'intérieur non?"

Ne préférant pas parler du soleil et de ses effets sur les Schiffs devant sa fille, Harima sortit cette excuse improvisée, tout en désignant sa maison, qu'il avait quitté quelques temps plus tôt.

"De toute façon je crois qu'il vaut mieux rentrer à l'intérieur pour Misuzu, il fait tout de même encore froid, même si c'est l'automne. Et puis..."

Se retournant, Harima adressa un sourire à Misuzu, qui avait maintenant les présents de Pablo dans les mains, et lui carressa la tête.

"Tu pourrais aller prévenir ta mère que l'on a la visite d'un vieil ami Misuzu? Je crois qu'elle sera heureux de le revoir..."

Misuzu avait fixé d'un air étonné le nouvel arrivant, réfléchissant à la réponse qu'il lui avait donnée. Elle avait généralement peur des inconnus, mais pas quand ils lui donnaient de tels raisonnements. Pour elle quelqu'un qui en savait autant ne pouvait être que gentil, surtout s'il répondait à ses questions.
Alors elle lui sourit, et lorsqu'il lui donna la fleur, elle la regarda comme si elle n'en avait jamais vu, et de fait, des comme ça c'était la première fois qu'elle en voyait. Elle lança un regard à l'horizon. Plus loin il y avait encore des fleurs? Son père la tira de sa rêverie.

"Tu pourrais aller prévenir ta mère que l'on a la visite d'un vieil ami Misuzu? Je crois qu'elle sera heureux de le revoir..."

Un grand sourire et un hochement de tête accompagnèrent la réponse.

"Oui papa! Et... Monsieur, merci pour la fleur."

Puis elle courut vers la maison accomplir la mission qu'on venait de lui confier.

"Maman, maman, un invité!"

Hana sortait justement de la maison au moment où Misuzu arrivait à hauteur de la porte d'entrée.

"Maman, maman, un invité!"

Elle releva la tête et aperçut Pablo. Un sourire se dessina sur son visage. Elle s'agenouilla près de Misuzu et la tenant par les épaules.

"Ma puce, tu serais un ange si tu pouvais aller mettre les serviettes sur la table, j'ai préparé un petit goûter."

Après que sa gourmande petite fille soit accourue dans la maison pour effectuer sa toute nouvelle mission, Hana vint près de Pablo pour l'embrasser sur la joue.

"Quelle bonne surprise! Et pile au bon moment, je viens juste de finir de préparer des cookies."

Pablo avait très bien compris la proposition d'Harima. Le fait d'être à l'intérieur bien au chaud dans la maison de ses amis serait beaucoup plus sécurisant que de rester dehors bien que l'épaisse couche nuageuse au-dessus de leurs tête leur laissaient de la marge. Il valait cependant se montrer prudent. C'est pourquoi, Pablo se contenta de hocher la tête lorsque Harima l'entraina avec lui vers la demeure.

"Très bien Harima, je te suis..."

Soudain, Pablo eut le plaisir d'apercevoir celle qui manquait à ce charmant tableau schiff..., Hana. La jeune femme semblait épanouie et radieuse et ce fut avec un grand sourire que Pablo accompagna la bise que la schiff lui fit en guise de retrouvailles.

"Hana! Tu n'as pas changé! Toujours aussi charmante!..."

Néanmoins, face à la proposition d'Hana, Pablo fit une petite grimace avant finalement de répondre.

"Ca me gêne de me faire inviter ainsi chez vous... J'espère réellement que cela ne dérange pas..."

Malgrè ces ultimes réticences, Pablo suivit ses amis jusqu'à leur maison.

"Nous déranger? Quelle idée! Au contraire, ça nous fait plaisir de te revoir tu le sais... Et puis de toute façon, je te remercie dans un sens..."

Pourquoi le remerciait-il? Harima avait préféré ne pas continuer sa phrase avant d'être à l'intérieur de sa demeure. Et c'est lorsque ce dernier détail fut accomplit que le jeune homme pu souffler à nouveau, en effet, même si ces deux années s'étaient écoulées sans accidents, il n'aimait pas vraiment voir Hana dehors alors que le soleil pouvait réapparaître à tout moment, et encore moins maintenant que Pablo était présent.
Et, alors qu'ils entraient maintenant dans la pièce, Harima vit sa fille qui était sans doute en train de mettre les serviettes sur la table avec ferveur, comme sa mère lui avait demandé. Un sourire se dessina alors sur les lèvres d'Harima... Avait-il jamais pensé un jour revoir un jour l'un de ses anciens amis dans cette maison? Décidemment tout cela lui rappelait des souvenirs heureux.

"En tout cas, je suis heureux que tu aie pu nous retrouver, même si j'espère que d'autres personnes moins bien attentionnées n'aient pu en faire autant..."

En effet, le Schiff vivait perpétuellement dans une peur de voir un jour arriver d'autres ennemis... Mais il semblerait que le temps lui même l'avait oublié, et toutes les personnes des environs étaient charmants.
Néanmoins, après s'être installé à table, tout en présentant une chaise à Pablo, le jeune homme essaya de remettre de l'ordre dans ses pensées... Mais il y avait un tel flot de question qui s'écoulait dans sa tête que cela était impossible. Mais, alors qu'Harima tendit les cookies à son vieil ami, une question sortit de sa bouche sans que lui même ne s'en rende compte.

"Et dis moi Pablo... As-tu des nouvelles d'Evangeline, de Yakumo, et des autres? J'ai souvent demandé à Hana si on ne pouvait pas chercher à les rencontrer, mais il y a deux ans, quand nous nous sommes quittés..."

C'est ainsi, ayant tellement peur de lui même et de ce qu'il apportait comme catastrophe, notre jeune ami et sa compagne n'avaient pratiquement gardé aucun contact avec les deux Schiffs et mainte fois, cela avait rendu le jeune homme profondément nostalgique.

Tout en écoutant Harima parler, Pablo ne put résister au fait de gouter aux appétissants cookies que le schiff lui tendait. Ils étaient vraiment succulents et Pablo comprit alors pourquoi la petite Misuzu avait si bien grandie. Sa mère était une cuisinière hors-paire.
Cependant, alors qu'il partait sur sa deuxième bouchée, Pablo fut surpris par la question que lui posa soudain Harima. En effet, ce dernier voulait savoir si il avait eut des nouvelles des autres... A vrai dire, cela faisait une éternité que Pablo n'avait pas entendu ces prénoms... Non, il n'avait eut de nouvelles de personne et il n'avait jusqu'ici pas chercher à en avoir. La solitude l'avait accompagnée depuis deux ans et cela lui avait permis de réfléchir sur l'état du monde actuel depuis la fin des hostilités avec les chevaliers de Diva.

"Malheureusement Harima..., je n'ai revu personne. Je ne sais pas non plus ce qu'ils sont devenus, tous... Je comprend qu'après deux années vécues uniquement avec ta famille, tu ais aujourd'hui envie de revoir tes amis...
Cependant, ne t'inquiètes pas..., j'ai le préssentiment que tu les reverras très bientôt."

Un léger sourire s'afficha par la suite sur le visage de Pablo...

Misuzu qui discutait avec sa maman dans un coin de la pièce revint en courant près de la table.

"Papa, maman est allée chercher à boire!"

Elle grimpa debout sur sa chaise pour atteindre le plat de cookies posé sur la table. Elle attrapa un biscuit et le mis en bouche avec le sourire de petite fille gourmande qu'elle était. Elle resta silencieuse le temps de le grignotter mais bien vite elle retrouva sa curiosité.

"Dis Monsieur, tu viens de loin? Comment tu as recontré mon papa?"

Elle se pencha à nouveau pour prendre un autre biscuit à grignotter en attendant la réponse.

Tout en grignottant, Pablo vit soudain la petite Misuzu s'avançer à son tour, monter sur une chaise et enfiler deux cookies d'affilée. Par la suite, comme il pouvait s'y attendre de la part d'une enfant, Pablo se fit interroger par cette dernière. Elle voulait savoir les conditions de sa rencontre avec son père mais Pablo savait qu'il ne pourrait lui dévoiler l'entière vérité..., au risque de lui faire faire d'atroces cauchemars cette nuit...
Dans un premier temps donc, le schiff décrit à Misuzu l'endroit d'où il venait...

"Et bien vois-tu... Misuzu, je viens de très très loin dans un pays qu'on nomme Japon. C'est un très beau pays où les gens sont accueillants et serviables. Il y a de très belles maisons avec de beaux jardins remplis pour la plupart de cerisiers dont les feuilles sont d'un rose éclatant. J'espère que tes parents pourront t'y emmener un jour... C'est d'ailleurs là bas que sont tes racines..."

Un sourire en coin et observant un moment la réaction de la petite Misuzu face à ses explications, Pablo poursuivit ensuite sur la partie de son récit qu'il devait le plus imager...

"Jai rencontré ton papa dans le pays dont je viens de te parler. A cette époque là, il connaissait d'ailleurs déjà ta maman. En fait, ils étaient tout un groupe d'amis. Au départ, je ne les connaissais pas encore. J'étais quelqu'un qui vivait seul, et qui avait tout le temps peur. En fait, quelqu'un
me faisait peur. Un jour, ce quelqu'un en question, qui était de ce temps là un méchant, est venu avec d'autres méchants pour se battre contre ton papa et ses amis. Lors de cette attaque, le méchant a kidnappé ton papa. C'est à ce moment là que j'ai rencontré Hana et leurs amis qu'on nomme... les Schiffs... A cet instant, nous nous sommes tous serrés les coudes pour retrouver et libérer ton papa. D'ailleurs, ce dernier a été très courageux et a combattu le méchant qui lui voulait du mal avant de partir.
Depuis que j'ai rencontré tout ce petit monde, ma vie a changé..."

Il était vrai que Pablo et les Schiffs en avaient vécus de ces aventures en deux ans. Celle-ci avait été la toute première pour l'homme et elle avait à tout jamais changé sa vie.

"Hana... Le groupe d'amis... Les méchants"... Au fur et à mesure que Pablo avançait dans son récit, Harima revoyait les différentes images appartenant à chacun de ces évènements. De par le passé, le jeune homme avait déjà raconté à sa fille sa renconte avec sa mère, mais jamais dans le détail... Peut-être avait-il envie de fuir? Enfin, la venue de Pablo aujourd'hui était le nouveau lien.
Mais au moins, il était rassuré: Même enfermé à l'intérieur de sa maison, sa fille cherchait toujours à explorer le monde, même à travers les récits des gens. Pourtant, quelques paroles de Pablo frappèrent Harima, et celui-ci ne pu s'empêcher de répondre lorsque son ami eut fini son récit.

"Je ne sais pas vraiment si nous retournerons un jour au Japon... Même si je suis sûr qu'il s'y est passé beaucoup de choses."

En réalité, s'il n'y avait eu que lui notre jeune ami n'aurait pas hésité, mais tout comme Pablo, sa vie avait changé du tout au tout, depuis cet 'évènement'.
Mais après tout, voilà deux ans qu'il ne s'était rien passé, deux ans pendant lesquels seule la paix était venu les déranger, alors... Pourquoi pas? Harima était sûr que si sa femme et sa fille le lui demandait, il ne saurait pas résister.

"Mais pour l'heure, Pablo, tu dois être fatigué après ce si long voyage? Ne veux-tu pas te reposer... Je suis sûr que Misuzu sera heureuse d'entendre tes récits de voyage après."

Oui... Lui même n'avait jamais raconté à Hana ce qu'il faisait avant de la rencontrer, peut-être n'avait-il jamais eu le besoin de le faire. Mais pour sa fille, c'était différent. Un jour peut-être aura-t-il le besoin de lui raconter ses voyages d'antan. Mais avant, Harima aurait besoin de passer dans un certain lieu, voir le dernier...

Oui,c'étais une belle journée! Les petits oiseaux chantaient...Maman et Papa vivaient heureux avec leur ptite fille toute mignonette! C'étais une journée magnifique!
C'étais sans compter l'arrivé de Walter...
Tandis que le brave pére de famille finit sa phrase une silhouette d'un gamin de 16 balais éclata la fenêtre comme un taré!



Walter atterit debout sur une table de chevet,il mit une cigarette dans sa bouche...et déclara à l'assemblé devant lui

"Salut bande de monstre,zêtes prêt à avoir un allez simple pour l'enfer?! Je suis Walter C.Dornez,éboueur et majordome.
Mes principaux passe temp sont la chasse aux Chiroptera!
Alors...bande de batards...qui vais-je tuez en premier?!"

Walter fit un bond dans les airs,enroula un de ces fils autour de la lampe et atterit dérriére tout les chiropteras

"Allez décidez vous! J'ai pas beaucoup de temp! Vous croyez que la vie de chasseur de monstre c'est facile?! Rolala..."

"Alors, pour les boissons, vous avez le choix entre..."

*Striiiiink*

Hana venait d'arriver quand un garçon arriva dans la pièce en traversant la fenêtre. Elle resta un moment ébahie mais reprit vite ses esprits. Elle s'avança vers l'enfant, le prit par le bras et lui donna une gifle. Elle le regarda dans les yeux pour lui parler d'une voix à la fois douce et ferme.

"On ne doit pas casser les vitres, et tu aurais pu te blesser avec des bouts de verre."

Notre jeune chasseur de Chiroptera était trés motivé! Il venait de faire une entré magistrale,il avait répliquer des phrases stylés flanquant la trousse à ces futures victime...mais la...

*SBAF!!!!*

...il s'attendait pas à sa...

"Mais..MAIS...MAIS SA VA PAS LA TÊTE ?!"

Walter s'accroupit avec sa main droite sur sa joue et l'autre sur sa nuque tournant le dos à tout le monde dans le coin de la piéce

"...aie......dans toute mes 16 années depuis ma naissance...on ma tranché,on ma tabasser...on ma fussiller....mais on m'avait jamais donner de baffe...aie...sa fait trop mal...grr...grrrrr RAAAAH!!!!"

Il se retourna l'air féroce vert Hana...et commenca à tournoyer ces fils de fer dans les airs...

"Toi...espéce de folle...JE VAIS T'ECORCHER VIF!! ON A PAS IDEE DE FAIRE SOUFFRIRE LES GENS COMME SA!!!"

D'une rapidité exemplaire il enroula Hana avec ces fils et commenca à les serrers...

"Hin hin...alors?! Sa fait mal pas vrai?! Tu va voir...je vais te hacher menu et t'envoyer dans les restaurants en petit paquets! HA HA! Je suis Walter C.Dornez,on me surnome l'ange de la mort...tu va rejoindres les méandres de l'enfer sale monstre!"

"Le seul monstre ici, c'est moi..."

Alors que Walter s'apprêtait à attaquer une nouvelle fois Hana, Harima s'était avancé vers l'intru, et saisit son visage entre les mains. Fort.... toujours plus fortement, la poigne aurait pu lui écraser la cervelle si Harima ne s'était pas reprit au dernier moment.

*Misuzu...*

Se rendant compte que sa fille était dans la pièce, le jeune homme voulait tout faire, sauf faire couler le sang... C'est pourquoi il se contenta de tirer l'ennemi vers lui en prenant soin de briser les fils au passage.
Jetant un regard autour de lui, Harima essayait de refaire comme avant, comme au temps où il combattait... Sauf qu'à ce moment là, il n'avait pas une enfant encore pure avec lui. Que faire alors?!

"N... N'avancez pas où je fais un malheur!"

Saisissant en un éclair une objet sur la table, Harima menaca Walter avec... Une pelle à tarte? Hésitant entre la honte et la détresse face à de réelles armes, qu'aurait-il pu faire d'autre?

*C'est la première fois que je regrette les couteaux moches, mais tranchants de la vieile voisine...*

"Tch! Tu crois que c'est comme sa que tu va m'arréter BLONDINET ?!"

Le gamin qui c'étais déja fait matrisser...enfila un coup de boule en pleine face d'Harima puis sauta en arriére pour se dégager de son étreinte

"Je vais vous faire endurer...un avant gôut de l'enfer bande de monstre!"

Walter secoua ces deux bras en même temp pour que d'autre fils de fer tombent de ces manches et revienent dans ces mains...d'un style remarquable il trancha en deux trois mouvement le plafond qui s'écroula sur tout le monde...même sur lui...alors qu'il s'apprétait à partir par la fenétre il appercut une petite fille

*Qu'est qu'elle fout la...cette gamine?! Ah...je sais! Surment leur nourriture! Humph...allez! Je vais jouer les supers héros!*

Le majordome attrapa la petite Mizuzu délicatement avec ces fils et la tracata vert lui pour sortir avec elle hors de la maison...sans savoir...que cette filette était leur enfant...-_-"