Ancienne forteresse des monstres des glaces

apres avoir quelques heures, lakusas etait arrivé au villge viking ou se trouvait Haeldell, mais lorsqu'il arriva elle n'etait deja plus la. il vit alors les traces de pas de plusieures personnes s'eloigner du village, il sentit egalement l'odeur de la fille de sa reine parmis ces personnes, et les traces de pates de chiens confirma ses pensées, il suivit donc les traces et arriva a la forteresse des monstres des glaces et se posa devant haeldell qui etait en train d'arriver.

"salut gamine ca va ??ca faisait longtemps. qu'est ce que tu fait dans ce trou perdu? ca a été difficile de te retrouver, meme ton pere a eu du mal a suivre, il devrait pas tarder a arriver!"

Erik observait avec une étrange émotion l'ancienne forteresse des monstres des glaces, située dans une vallée isolée et déserte. Enfin, il était de retour chez lui. Son regard effleura presque amoureusement les hauts remparts composés de blocs de glace et de pierre ainsi que l'imposant donjon qui, jadis, avait servi à abriter plus d'un millier des siens. Ce bâtiment n'était que la partie émergée de l'iceberg qui formait la forteresse. En effet, des souterrains s'enfonçaient sous terre, composant un labyrinthe que n'aurait pas renié Dédale.
C'est alors qu'un individu se présenta et s'adressa le plus familièrement du monde à Haeldell. Le visage d'Erik prit une expression particulièrement dégoûtée comme s'il respirait une odeur des plus fétides. Un Monarque... Un Originel qui avait choisi de servir la pire ennemie de leur race. Et il convoitait maintenant sa proie ? Cela ne se pouvait ! Il ne l'accepterait pas !
Un sourire sardonique prit naissance sur les lèvres du barde. Il venait d'avoir une idée qui leur permettrait de gagner un peu de temps sans avoir à affronter ce... Monarque.
Il intercepta le regard de Tarl et lui fit un signe discret du menton vers l'entrée du donjon. En un instant, il saisit Haeldell comme un vulgaire sac de pommes de terre pour la jeter sur une de ses épaules et courut jusqu'à l'intérieur du bâtiment désert. Sans vérifier si Tarl avait eu le temps de les suivre, il appuya sur une des sculptures du hall. Dans un grondement, un mécanisme se mit en place et une gigantesque pierre obstrua l'entrée du donjon. Un seul Monarque ne pourrait jamais en venir à bout, même avec l'aide de Mitsaguru. Les monstres des glaces s'étaient tout de même adaptés à leurs ennemis.
Se tournant vers Haeldell qui paraissait blafarde, chichement éclairée par la lumière provenant de quelques hautes meurtrières, il lui sourit et dit :
- Et bien, Ma Dame, j'en suis confus mais cela me semblait plus sage. Les touchantes scènes de famille et de retrouvailles n'ont jamais été mon for.
Sans compter, et il s'en félicitait chaudement, que les deux chiens de la petite reine n'avaient pas eu le temps de les suivre à l'intérieur. Il pouvait déjà percevoir leurs hurlements désespérés malgré l'épaisseur de la pierre qui les séparaient.

Haeldell n'eut pas vraiment le temps de comprendre ce qui lui était arrivé. À peine étaient-ils arrivés dans la forteresse sinistre des monstres des glaces qu'ils étaient tombés nez à nez avec un serviteur de sa mère dont elle ne se souvenait plus guère. Bien qu'il se soit adressé à elle, Erik l'emmena de force à l'intérieur du donjon, la lâcha et déclencha un mécanisme qui la sépara de Cuchulainn et Setenta, ses deux chiens mais fidèles compagnons.
Haeldell n'eut qu'un hurlement de rage en réponse aux paroles moqueuses du barde et se redressa d'un bond. Par bonheur, elle avait conservé sa lance et son glaive offert par le Haut Roi d'Irlande. Il n'était pas encore temps de tirer l'épée aussi se saisit-elle de sa lance aux symboles runiques...
C'est alors qu'un nouvel arrivant fit son apparition. Une chevelure blonde et un dur regard vert qui se fit menaçant lorsqu'il se posa sur Erik. Au premier abord, Haeldell ne le reconnut pas.

"Des rats ne resteront que des rats. Ils fuient aux premières lueurs de danger, et qui plus est, en osant agresser ma petite Haeldell."

Le regard d'Haeldell se fit soudain lumineux. Mitsaguru Sakoon ! Son père ! Elle eut un large et magnifique sourire lorsqu'il s'avança pour prendre sa défense à elle, sa fille. Il finit par saisir Erik à la gorge et le menaça encore. Son père...
était mort de vieillesse sur l'île verte après l'avoir recueillie sur son navire et l'avoir éduquée comme si elle avait été sa propre enfant alors qu'elle n'était même pas de son espèce...
Le sourire d'Haeldell se voila d'une ombre de mélancolie mais elle haussa les épaules. C'était son père qui était devant elle et qui était venue la sauver des griffes de ces deux traîtres. Elle ne pouvait décemment pas lui tenir grief du passé.
- Père, murmura-t-elle doucement. Je suis si heureuse de te revoir enfin. Est-ce que Mère va bien ?

Par tous les dieux, qu'il haïssait ces touchantes scènes de retrouvailles. Surtout quand elles avaient eu lieu grâce à lui...
Erik se reprocha son idiotie. Il aurait dû prévoir que Mitsaguru anticiperait ce...repli stratégique. Il aurait dû...
...se montrer beaucoup moins courtois envers cette petite pimbêche d'Haeldell.
Il éclata d'un rire cruel.
- Ce qui s'est passé ? répondit-il à la place d'Haeldell. Si peu de choses, en vérité. J'ai cru pouvoir faire confiance à une Reine, j'avais tort.
Erik tira sa harpe et se mit à chanter les premières strophes du Lai du Chèvrefeuille de Marie de France, racontant les amours de Tristan et Iseult...


Il y mit des accents si ouvertement séducteurs qu'Haeldell tressaillit tout d'abord avant de le regarder avec de grands yeux vulnérables. Elle se débarassa de l'étreinte de son père et s'avança vers Erik, la bouche légèrement entrouverte. Erik poursuivit sa mélodie, esquissant en une chanson tous les aspects de la conquête amoureuse. Enfin, Haeldell fut contre lui. Erik fit une pause pour l'embrasser goûlument. Il mit fin à ce baiser pour lancer un regard méprisant et moqueur à Mitsaguru.
Erik adorait ses talents de barde. Haeldell le contemplait à présent avec des yeux humides d'amour. Pauvre petite chose qui n'avait jamais appris à lutter contre de tels artifices.
Il restait tout de même une chose à faire pour achever de mettre Mitsaguru hors de lui. Erik tendit une main et saisit, tout en chantant, la chauve-souris sur l'épaule d'Haeldell. Le petit être frémit dans sa main. Erik lui sourit.
Il serra et lâcha la petite chauve-souris, la nuque brisée, sur le sol, avant d'embrasser Haeldell une seconde fois.

Le groupe était finalement arrivé à la fortresse des monstres des glaces. Robert c'était imaginé que ce nom n'était qu'une image, mais il pu constater en arrivant que la forteresse elle meme était en partie composée de bloc de glace.

"Wao, c'est plutot cossu ici... C'est votre demeure?"

Avant que quelqu'un n'ai pu repondre, une personne fit son apparition, s'adressant à Haeldell (enfin c'est ce que Robert pensa sur le coup)

"salut gamine ca va ??ca faisait longtemps. qu'est ce que tu fait dans ce trou perdu? ca a été difficile de te retrouver, meme ton pere a eu du mal a suivre, il devrait pas tarder a arriver!"

Avant que Robert n'ai eu le temps de comprendre quoi que ce soit, Erik avait saisit la jeune fille et l'avait emporté dans la forteresse, refermant la porte derrière lui. Robert n'avait bien entendu pas eu le temps de rentrer.

"O, non, c'est vraiment pas sympa, on avait dit que vous m'hebergeriez!"

Il se retourna alors vers l'homme restant. C'était apparament lui qui avait fait fuir tout le monde, et Robert se demanda soudainement pourquoi. Il finit par lui adresser al aprole

"Dites moi, c'est une sorte de petit jeu entre vous ou bien il a vraiment eu peur? Non parce que si c'est un plaisanterie j'aimerai bien rentrer dans la forteresse moi, c'est pas tout mais il fait un peu frisquet dans le coin..."

Haeldell était sous le coup du plus doux des enchantements. Pourquoi n'avait-elle pas perçu les attraits irrésistibles d'Erik avant qu'il ne se mette à chanter cette merveilleuse mélodie ? Ce fut avec un souverain bonheur qu'elle reçut les deux baisers du barde et elle ne prit même pas garde au meurtre de sa nouvelle chauve-souris.
C'est alors que, sans la moindre raison, son père choisit d'attaquer son bien-aimé et lui réduisit le visage en bouillie. Avec consternation, elle le vit le menacer et le torturer en mettant ses doigts dans les plaies à vif de celui qu'elle aimait.
En un instant, Haeldell réagit à cette agression insoutenable. Du plat de sa lance mais de toutes ses forces, elle frappa Mitsaguru au ventre, l'envoyant rouler loin d'Erik. Il n'était pas blessé mais allait se sentir sonné pendant quelques instants.
- Recommence à attaquer l'homme que j'aime et je te jure que je t'embrocherai sans le moindre état d'âme, articula-t-elle froidement.
Elle s'interposa devant Erik mais effleura tendrement son visage à vif. Les blessures commençaient à lentement se refermer.
- En cinq siècles, tu ne t'es jamais soucié de mon existence alors je te prierai de continuer à faire de même. Laisse-nous tranquille, Erik et moi, c'est le mieux que tu puisses faire...

[me tape l'incrust' les (grands ) enfants, je me sens un peu seule XD]

Mais pourquoi elle s'était enterrée ici? la question était large, vaste grande, bref, on pouvait trouver bien des qualificatifs à son escapades dans les cercles polaires....fort heureusement, les cainites avaient pas de soucis de froid, ou rhumes....

Tremere avait suivit une piste qui lui indiquait la présence de Malkavian et de Lasombras...mais pourquoi diantre s'étaient-ils enterrés ici? La folie de malkavian était une excuse suffissante pour celui ci, mais Lassombras....

Elle avait suivit discrètement un petit groupe de chiroptères, bon imaginer qu'elle passerait innapperçue tout le temps était une vaste illusion...elle 'navait pas les capacités de Nosfératus..malheureusement....


Iren attendit donc qu'ils entament la conversation entre eux...houla, une querelle d'un papa trop possessif perdant sa fifille...
hum hum, il était peut être temps de dévoiler sa présence, et elle s'approcha du groupe emmittoufflée dans une capeline de velour vert sombre élégante, elle ne paraissait pas agressive. Elle était accompagnée d'un jeune prêtre qui portait ses affaires, le visage visiblement fermé.

"Bien le bonsoir, messieurs dame, navrée de gâcher de si belles retrouvailles...."

La jeune femme leva ses yeux verts brillants sur la scène, un sourire figé sur ses lèvres trops rouges pour paraître normales.

"Je souhaiterai parler au maître, ou la maîtresse de ses lieux, je ne viens point avec des intentions belliqueuses, contrairement à ce que vous pourriez le penser..."

L'inquisition...c'était devenu le fléau le plus redoutable qui soit pour eux...cainites ou chiroptères tous morfflaient de la présence de ces humains brandissant quelque chose qui pouvait les blesser encore plus profondément dans leurs chairs: la vraie foie ...rhaaaa! quelle saloperie...à tel point qu'il était temps d'enterrer cette vieille hache de guerre et de songer à collaborer un peu...un peu on avait dit, tout du moins arrêter de s'entremassacrer.

Bon visiblement, aucun qui était présent ne lui disait quelque chose...ha si, peut être le monarque, mais c'était vague...sans doutes à Carthages..m'enfin....

"Je suis Tremere, fille de Caïn, et voici Ivan, ma goule."

Ba oui, les cainites voyageaient rarement sans infants et goules, et bien souvent en avait une de prédilection qui les suivait et els servait en cas de besoin, de plus, contrairement aux chiroptères, ils préféraient faire croire aux humains qu'ils n'existaioent pas vivant dans la discrétion la plus absolue, jouer d'intrigues et autres manipulations pour arriver à vivre convenablement, une goule était donc nécessaire surtout lorsque le jour pointait...drame...

Tremere sourit.



[EDIT Cymoril : Eirin, si tu es déterminée à mêler l'univers de Vampire la Mascarade et celui de Blood +, je te suggère deux choses. Tout d'abord, de créer un topic explicatif (parce que je ne suis pas sûre que tout le monde connaisse ici) et d'autre part, de demander l'avis des admins. Ça risque en effet de changer l'orientation générale du RP.)

La douleur fut tout d'abord intense. Il eut le sentiment que son visage explosait. Sa bouche ? Que restait-il de sa bouche ? Et alors que Mitsaguru touchait son visage à vif et appuyait sur ses cruelles blessures et qu'Erik eut l'impression qu'il ne pourrait en endurer davantage, Haeldell vint à son secours.
Erik n'en crut tout d'abord ni ses yeux ni ses oreilles. Que s'était-il donc passé ? Comment pouvait-il avoir réussi à contraindre une reine ? Jamais une Reine n'aurait dû pouvoir ressentir ce sentiment forcé pendant plus de quelques instants ni, a fortiori, s'opposer à son père. Si les choses avaient aussi simples, Erik n'aurait eu qu'à jouer une berceuse à Selena pour que les monstres de glaces gagnent leur terrible guerre. Comment...
Alors Erik comprit et éclata d'un rire cynique qui le fit grimacer de souffrance. Tarl et lui ne s'étaient pas trompés dans leurs calculs. Haeldell n'était vraiment pas semblable à Selena Neira. Sa faiblesse était presque déconcertante. À moins que... Haeldell ne se nourrissait pas de sang humain !!! Elle le leur avait d'ailleurs dit, expliquant par là sa faiblesse. Une information que Mitsaguru ne devait pas avoir. Il en rit d'autant plus fort. Jusqu'à ce que son ancien général ne pulvérise sa harpe...
Encore ? Ça commence à devenir lassant...
Tant pis, il allait devoir revenir aux bonnes vieilles méthodes. Et puis, le chant a capella avait aussi son charme, non ? Erik avait perdu l'habitude de se passer d'un instrument et il en serait sans doute moins efficace mais avec un peu d'exercice, il retrouverait un niveau correct. Ce qui lui serait des plus utiles pour garder Haeldell sous sa coupe...
Il sentait ses blessures se refermer et son visage retrouver un aspect plus ou moins normal.
Avec un regard des plus railleurs envers Mitsaguru, il s'approcha d'Haeldell en fredonnant une douce mélopée et se plaça derrière elle pour l'enlacer. Quelle situation des plus plaisantes. La fille de ses pires ennemis était éperdument amoureuse de lui et son père était totalement impuissant.
Il embrassa la chevelure de sa nouvelle bien-aimée avec toujours la même raillerie ostensible qu'elle ne pouvait voir.
- Ne l'écoute pas, Haeldell, dit-il entre deux fredonnements. Ton père n'assume pas ses propres échecs et veut m'en faire porter la responsabilité. Ce n'est que de la jalousie mesquine.
Il effleura sa nuque puis caressa son épaule.
- Quant à te faire un enfant, ma bien-aimée, il ne saurait en être question sans ton accord.
Il l'embrassa voluptueusement dans le cou, suivant avec jubilation la réaction de Mitsaguru.

Une nouvelle venue fit alors son apparition. Qu'est-ce que c'était encore que ça ? Après l'apparition d'un monarque et de Mitsaguru qui s'était judicieusement embusqué dans leur ancienne forteresse, comment était-elle entrée avec un prêtre alors qu'il venait de clore l'unique entrée par un monolithe ? Cela le laissait quelque peu perplexe...
- Bienvenue à vous, Ma Dame, fit-il moqueur. Que nous vaut l'honneur de votre présence dans cette antique forteresse ? Êtes-vous une des monstres des glaces ? Je n'ai pourtant pas souvenir de votre charmant visage...

La scène prenait des proportions un peu étranges...La demoiselle fronça légèrement les sourcils en direction de la forteresse, rappelée sur terre par le chiroptère:

« Tremere … Je ne m’attendais pas à te revoir ici. Peut être as-tu oublié qui j’étais. »

Ho, on se souvenait de son nom, et ne savait pas si elle devait s'en réjouir ou pas. tremere marqua un instant d'arrêt pour regarder le visage du papa bougon qui reprenait des traits plus humains avant de murmurer:

"Carthages...une époque si lointaine...cela fait des siècles que je n'ai plus croissé de survivants de cette nuit, à tel point que je me suis demandée si je n'avais pas été la seule...je suis fort aise de vous savoir en vie et apparemment en forme."

La jeune fille gratifia sa phrase d'un sourire juvénile, qui montrait clairement que malgrè les sicles, elle avait réussit à conserver ce petit côté enfantin qui était le sien.

La chose sans visage lui adressa alors la parole, fort heureusement pour lui, il n'était pas humain et ses chairs meurtries commençaient à se reformer lentement mais sûrement. Et si son regard passa très vite sur lui, elle s'arrêta clairement sur la jeune fille às es côtés, une demoiselle dont l'odeur était différente de toutes celles qu'elle avait senties jusuqu'à présent...quelque chose qui la laissait pentoise, entre l'odeur du monarque, et l'odeur qu'ils avaient, euyx cainites, mais ses sens pouvaient bien la tromper....cette petite demoiselle venait d epiquer sa curiosité maladive.

- Bienvenue à vous, Ma Dame. Que nous vaut l'honneur de votre présence dans cette antique forteresse ? Êtes-vous une des monstres des glaces ? Je n'ai pourtant pas souvenir de votre charmant visage...

Iren revint sur le Barde qui, malgré son état trouvait moyen de rigoler, donc, c'ets qu'il n'allait pas si mal que ça.

"Monstre? tout dépend de la définition que vous donnez aux monstres, si les chiroptères en sont, alors oui, si vous faites allusions aux humains, alors non"

Elle ponctua à nouveau sa phrase par un sourire avenant, Tremere était encore de ses frères la plus sociable et pour cause, elle était la petite jeune qu'on s'était trop amusés à chouchoutter, faisait de son petit coeur, une guimauve presque candide.

"Je ne suis pas un monstre des glaces, et il est vrai que j'ai été absente pendant un petit moment ^^°"

Enfin, le maître des lieux fit son apaprition, aussi magestueux qu'on pouvait l'attendre d'un maître d'une forteresse:

"Ce barde et moi sommes les maîtres des lieux. Que pouvons-nous faire pour vous?... Et comment êtes-vous entrée?"

Ha? le barde était moins majestueux, mais elle doutait qu'ellmême n'aurait pas fière mine après 'lassaut subit.

"Et bien, j'ai suivit le groupe discrètement, je suis navrée de m'imposer ainsi, mais étant éveillée depuis fort peu de temps, je ne connais pas encore les diverses configurations de ce monde, je cherche donc des personnes succeptibles de me renseigner, si vous auriez vu un de mes frères, ou la situation des créatures comme nous dans ce monde qui semble de plus en plus peuplé "

Elle regarda rapidement la scène avant de dire d'une voix douce:

"Mais..;hum..mon petit soucis pourra attendre, ces personnes étaient là avant moi "

La politesse était un de se smots d'ordres chez elle, et cela lui permettait de mettre encore une barrière entre la bête et l'humain qui sommeillait en elle comme en tout chiroptère.

Sous les caresses d'Erik, Haeldell sentait sa volonté se dissoudre toujours plus. La petite voix qui l'avertissait obstinément que ce n'était pas normal, que le barde la manipulait sans état d'âme, s'affaiblissait jusqu'à devenir un murmure inaudible. Jamais elle n'avait cru qu'aimer ainsi était possible. Pour lui, elle ferait tout, défier tous ceux qu'elle aimait, tout lui donner, se battre jusqu'à la mort, absolument n'importe quoi. Pour le moment, elle sentait qu'Erik serait heureux qu'elle continue à défier son père.
- Père, tu mens, rétorqua-t-elle d'une voix quelque peu monocorde. Cette forteresse n'est pas tienne. Tu en as perdu tous les droits le jour où tu as trahi les monstres des glaces, le jour où tu as rejoint la couche de Mère. Ceci est la forteresse des monstres des glaces et mon aimé et son ami en sont maîtres. Pas toi. Tu n'es pas un monstre des glaces, tu n'es qu'un pitoyable Chiroptère Originel qui a trahi tous les siens. Qui est tout seul. Mère ne s'entoure pas d'Originels, n'est-ce pas ? Elle transforme les Humains en esclaves Chevaliers et les Originels en Monarques sans volonté. Et toi ? Elle se sert de toi comme elle voudra se servir de moi. Pauvre Père...
Elle sentait qu'Erik l'approuvait sans réserve. Elle était si bien dans ses bras...
- Tu ferais bien de partir, ajouta-t-elle. Rejoins les jupes de celle que tu aimes aveuglément et laisse-nous en paix.
Elle se tourna vers celui qu'elle aimait artificiellement et l'embrassa.

Erik approuva vigoureusement Tarl :
- Une bonne chose de faite, mon ami, je t'en remercie.
Mitsaguru devait avoir eu une drôle et désagréable surprise. Être trahi par sa propre forteresse après avoir été trahi par sa chère et tendre fille. D'ailleurs, à ce propos...
- Tu as très bien agis, ma chère Haeldell, dit-il en caressant les cheveux de sa proie. C'était la seule chose à faire, je le crains. Mais espèrons que ton père finisse un jour par changer d'avis et rejoigne les siens.
...du moins, s'il finissait un jour par émerger du labyrinthe où Tarl venait de le précipiter...
Erik effleura son visage. Sa peau était encore sensible et continuait à le faire souffrir mais pour l'essentiel ses plaies s'étaient refermées. Par contre, il devait être couvert de sang.
- Je prendrais bien un bain, murmura-t-il d'un ton gourmand à sa captive.
Si ses souvenirs étaient bons, une aile de la forteresse des monstres des glaces était alimentée par une source d'eau chaude. Cela lui permettrait de prendre un bain et d'approfondir par la même occasion ses relations avec la jeune Reine. Le sourire d'Erik s'étira. Le restant de la journée allait s'avérer particulièrement plaisant. Du moins si Mitsaguru ne faisait pas un retour anticipé ou si Eirin se montrait moins pacifique qu'elle ne l'affectait.
- Alors, votre réponse, Damoiselle ? lui demanda-t-il avec ironie. Qu'est-ce que vous êtes exactement et qui est le jeune homme qui vous accompagne en nous regardant avec des yeux si furieux ?

La situation devenait irréelle....Tremere resta là à les regarder tous avec des yeux ronds, pourquoi devait-elle être si seule à ce moment là?

Elle regarda les deux chiroptères d'un nouvel oeil: ils lui donnaient l'impression d'être des prédateurs prêts à lui foncer dessus à la moindre ocassion....à cette idée, une peur tenace la pris, et elle ut du mal à contenir le tremblement de ses membres... Ses canines semblaient plus prohéminantes, ses yeux plus grands, et le sang répandu çà et là sur loe sol commença à bouger doucement en sa direction, la goule qui se tenait à ses côtés eu un pas de recul, sentant clairement le début de frénésie que présentait sa maîtresse, la peur avait toujours enclenché en elle des réactions violentes...

Malgré tout, elle réussit à reprendre contrôle sur la bête, (c'est ainsi qu'elle nommait sa partie bestiale ) et répondit d'une voix sûre, bien que sa main continuait à trembler.

"On nous appelle cainites, nous sommes issus d'un monarque du nom de Cain et de la magie des humains...ce jeune homme ets mon serviteur, l'équivalent chez une reine d'un chevalier, en moins puissant j'imagine...mas tout aussi dévoué...."

Elle finit, par un effort de volonté assez grand, par rentrer ses canines, et reprendre uen certaine contenance:

"je crois que je suis tombée au mauvais moment, j'en suis navrée " murmura-t-elle, le sang s'était arrêté aussi subitemment qu'il avait bougé.

Erik écouta le discours d'Eirin avec curiosité puis en haussant un sourcil sceptique :
- Un Monarque ? Vous avez bien parlé de Monarque ? Si vous vous prétendez Chiroptère alors vous savez qu'un Monarque n'est rien de plus qu'un Chevalier, créé de la même manière par une Reine, mais à partir d'un Chiroptère Originel tel que moi ou notre ami Tarl ici présent ? Et vous dîtes que des humains se seraient donnés la peine de débaucher un Monarque pour créer les caïnites ? Tout cela me semble bien étrange. Mais si vous le dîtes, pourquoi ne pas vous croire ?
La vérité était qu'Erik haïssait les Monarques, ou du moins l'idée même de Monarque. Sa liberté était son bien le plus précieux et la loyauté aveugle et mortelle des Monarques envers leur Reine ne lui évoquait rien de plus qu'un esclavage jusqu'à la mort.
Aussi, Eirin lui inspirait par extension le même sentiment de vague répugnance.
- Je vous laisse en compagnie de Tarl, pour le moment, j'ai une chose bien plus intéressante en tête...
Il fit un clin d'oeil pour le moins explicite à l'autre Originel et entraîna Haeldell à sa suite. Il ne lui demanda même pas son avis, de toute manière, elle le suivait docilement, toujours sous le charme de son chant.

Erik se souvenait très bien de l'architecture de la forteresse des monstres des glaces et grimpa tout en haut d'une des tours composant le donjon, là où étaient jadis ses appartements, et où les fenêtres béantes offrait une vue magnifique sur les montagnes aux alentours.
Le mobilier était en ruine par contre et le lit n'était plus qu'un vestige. Bah, de toute manière c'était amplement suffisant pour ce qu'il avait en tête. Haeldell serait sienne à l'instant même et cela sur le sol glacé s'il le fallait.
- Ma Dame..., commença-t-il avant de l'embrasser.
Agréable, c'était si agréable... De même que ses mains qui commençaient à caresser son cou puis à descendre délacer son corsage. La peau de la jeune Reine était d'une douceur qu'il n'avait jamais rencontré chez aucune autre femme.
Un instant plus tard, ils se retrouvaient allongés sur le sol, Haeldell à demi-nue et le barde couché sur elle.
Agréable... Tellement...
Il ouvrit les yeux et croisa son regard d'écarlate. Elle semblait confiante, consentante. Elle...
...était ensorcelée par ses propres soins. Elle n'était rien de tout cela.
Oh, peu importait après tout. Il poursuivit ses caresses avec la même assiduité, caresses qu'elle n'allait pas tarder à lui rendre...
- Non ! s'exclama-t-il en se rejetant en arrière. Non !
Il s'écarta d'elle et se leva, arpentant nerveusement la pièce. Que lui arrivait-il ? Faisait-il preuve pour la première fois de toute son existence d'une once de moralité ?
Erik éclata d'un rire sarcastique.
- Ah, ma douce et belle dame, cela serait bien trop facile. Vous n'avez plus le moindre libre-arbitre et, alors que ça m'a toujours convenu, cela me déplaît profondément. Vous êtes une guerrière, ma Dame, une Reine libre et farouche qui a même réussi à maitriser ses pulsions de Chiropère. Comment pourrais-je vouloir réduire cela à néant ? Comment pourrais-je souhaiter vous voir devenir mon esclave docile et soumise ? Non, Demoiselle Haeldell, non, ma belle dame si libre, je ne ferai pas ça. Je ne vous forcerai pas. Pas en réduisant votre volonté à néant. Mais un jour, vous me rejoindrez dans mon lit, de vous-même, sans la moindre chanson de ma part. Et ce jour-là, je crois que je serai heureux.
Il se tut. Que se passait-il ? N'était-il pas en train de commettre la pire bêtise de toute son existence ? Il couvrit Haeldell, toujours étendue sur le sol, de sa propre cape et la considéra presque avec tendresse.
Effectivement, c'était une erreur mais elle allait assurément s'avérer intéressante.
Lentement, presque à regret, Erik mit fin au sortilège observant avec nostalgie les yeux d'Haeldell virer de l'adoration à la haine...

Bouleversée, Haeldell pressa la cape d'Erik contre sa poitrine nue. La fin du charme la laissait déboussolée. Qu'arrivait-il aux sentiments qu'elle éprouvait se fortement une seconde auparavant, cet amour, ce désir qui lui avaient fait envoyer son père à tous les diables ? Elle aimait Erik le barde aux mélodies si sublimes, se forçait-elle à se convaincre tout en relaçant son corsage d'un air absent. Comment une telle chose était-elle possible ? Comment pouvait-on en un instant tomber désespérément amoureuse d'une personne quasi inconnue et un instant plus tard ne ressentir qu'un vide angoissant ? N'était-elle tout simplement pas en train de devenir folle ?
Ses mains se crispèrent sur la cape du barde.
- Non, gronda-t-elle soudain, ses yeux reprenant un vif éclat déterminé. Non, je ne suis pas folle. Tout est de votre faute. C'est vos chansons, n'est-ce pas ? Cette sorcellerie a failli me... Oh, comme je vous déteste. Immonde scélérat !
Haeldell fulminait sous le regard railleur d'Erik. Il l'avait rendue totalement dépendante de lui, stupidement amoureuse et prête à satisfaire le moindre de ses désir.
Et au final, il l'avait respectée, lui soufflait une petite voix. Respectée ? eut-elle aussitôt envie de rugir. Tellement respectée qu'elle s'était retrouvée à demi-nue allongée par terre et souillée par ses baisers et caresses !
- Je devrais vous tuer, dit-elle la voix subitement tremblante, prête à pleurer. Vous...vous...
Elle empoigna sa lance qui trainait non loin mais sa main tremblait trop. Elle chargea mais manqua Erik. La lance alla se figer dans le mur et Haeldell dut s'arquebouter pour l'en extirper. Les larmes sillonnaient librement son visage à présent.
- Vous m'avez réduite à votre volonté. Vous avez sapé tout ce que je pouvais avoir de confiance en moi. Et vous voudriez que je rejoigne votre lit !! Et vous voudriez que je vous aime ?! Mais vous délirez ! Comment pourrait-on désirer un monstre tel que vous ? Comment pourrait-on l'aimer ?
Mais au final, bien qu'il ne tentait plus rien contre elle, Haeldell n'arrivait pas à tuer Erik. Elle devinait confusément que, bien que le barde l'ait manipulée comme un pantin, il était restée honnête avec elle, à sa manière. Et surtout, il l'avait respectée. Ce vague sentiment de reconnaissance perturbait Haeldell parce qu'il venait heurter de plein fouet son orgueil blessé. Erik lui avait prouvé de manière éclatante qu'elle était la plus faible de tous les Chyroptères et cela malgré son statut de Reine, alors qu'en Irlande, les humains l'avaient quasiment déifiée, la considérant comme un avatar de Morrigane. C'était peut-être ce choc qui était le plus douloureux... Et c'était pour cela qu'Haeldell devait cesser de geindre sur elle comme une petite fille.
Avec fermeté, elle se ressaisit et retrouva son aplomb de guerrière.
- Nous nous retrouverons, dit-elle à Erik, un calme mortel au fond des yeux. Et ce jour-là, je ne vous manquerai pas. Mais d'ici là, sachez bien une chose : je vous hais.
Et le plus tranquillement du monde, elle quitta la pièce, ne prenant pas garde au fait qu'elle s'était enveloppée dans la cape d'Erik. Chose qui n'allait certainement pas manquer de porter à confusion...
Une personne pouvait panser ses blessures et peurs de petite fille : son père. Et elle allait le rejoindre de ce pas.
Elle arriva jusqu'à la grande salle où tous étaient assemblés et vit avec plaisir que Mitsaguru était de retour parmi eux.
- Père, murmura-t-elle avec hésitation et gêne. Je suis tellement désolée. Je... Erik m'a... c'était son chant...
Avec crainte, la tête baissée, elle attendit le verdict de son géniteur.

Tremere regarda la scène avec un air ébahi, voir perdu, puis, jeta un coup d'oeil à l'inquisiteur, il lui donnait une impression de chaleur, de confiance....peut être parce qu'il était père, peut être parce qu'elle le connaissait et pas les autres, peut être parce qu'ils lui faisaient tous peur, elle finit par fermer les yeux un instant....Le retour de la jeune fille, et l'impression de souillure qui se dégageait d'elle la toucha de plein fouet, cet Erik non content d'avoir été désagréable, de lui avoir fait peur, s'était amusé à souiller une jeune fille, elle se sentait compatissante, et la peur qui dans son ventre l'empêchait de bouger disparut.

Elle rouvrit ses yeux verts clair, et fit un geste de la main rapide, et des pentacles apparurent le long de ses bras blancs alors qu'elle prononçait à l'attention de l'inquisiteur:

"Je vous couvre..."


Des flammes apparurent sur la lame de l'épée de l'inquisiteur, alors qu'elle changea d'incantation et les signes sur ses mains firent de même, elle eu un souvbresaut, la branche du feu n'était pas son point fort, mais il lui fallait tout de même tenter une défense en cas de soucis.