Notre-Dame

Cymoril se contenta de sourire. Le Schiff n'avait donc pas remarqué que ses yeux avaient viré au violet ni ses nouveaux crocs. Devait-elle se transformer pour lui prouver à quel point elle avait changé ?
L'Originelle devenue Monarque faillit en soupirer d'exaspération. Dire qu'elle avait espéré que Morio Toki se jetterait sur elle... Être accueillie par une méfiance pareille avait quelque chose de....refroidissant.
- Selena s'est envolée vers d'autres cieux et Pnaty n'est ici que par le plus malencontrueux des hasards. À vrai dire, s'il tenait un tant soit peu à la vie, il s'enfuirait d'ici le plus vite possible. Quant à moi, j'ai...changé d'avis. Jamais je ne serai à vous, Morio, mais nous pouvons néanmoins arriver à quelques compromis...
L'allusion était-elle suffisament claire ou bien devrait-elle se montrer plus explicite ? Le sang martelait ses tempes. Fuir en avant, toujours.... Quelque part au fond d'elle-même, une jeune fille hurlait sa douleur et sa honte, hurlait devant les deux horribles trahisons qu'elle venait de commettre et la troisième, la pire, qu'elle s'apprêtait à faire... Cymoril lui imposa silence à grand peine. Cette jeune fille ne lui promettait qu'une souffrance sans fond en tentant de rétablir ses sentiments. Ceux-là même qui avaient failli l'anéantir.
Cymoril marcha jusqu'à Morio Toki, toujours en souriant.
- Et bien, qu'attendez-vous ? demanda-t-elle avec provocation.

C'est lorsque Morio se leva que Pnaty compris son erreur. La silouette jusqu'alors meconnaissable dans son bain de sang lui sembla etrangement familiere: C'était le Schiff qu'il avait croisé en meme temps qu'Amshell, celui qui avait rejoint la cause de Diva! Malgré sa rage, Pnaty n'esquissa pas un geste. Il fallait rester calme, la moindre erreur et s'en était fini de lui.

Bien que Cymoril ai évoqué sa mort prochaine s'il restait en ce lieu, Pnaty decida de tout de meme tenter sa chance.

"Un hasard? Non je suis ici pour une raison precise.

Toi le schiff dont j'ignore le nom, tu as rejoint les rangs d'Amshell n'est ce pas? Je souhaiterais egalement en faire de même. Serait il possible que tu me menes à lui?"

Cymoril éclata d'un rire macabre, digne écho des rictus de Faust.
- L'amant bafoué revient supplier sa tendre dulcinée ? Encore qu'amant ne soit ici qu'un titre tout à fait littéraire, n'est-il pas ?
Elle ne prêtait plus la moindre attention à Morio Toki. Il n'avait pas su saisir sa chance, tant pis pour lui. Quant à Pnaty, c'était comme si le Schiff avait cessé d'exister pour elle. Pour le moment, elle faisait face à son seul ennemi sérieux en ce bas monde.
Cymoril eut un second sourire et continua à cracher ses perfidies à la tête de Faust.
- Il me semble pourtant que ma vengeance a été obtenue et consommée. Pauvre Faust qui n'est plus que l'ombre de lui-même. Un être sans coeur, sans but, qui ne poursuit plus qu'une chimère. Essayez donc de me saigner, nous verrons si vous y parvenez aussi facilement.
Cymoril déploya ses ailes noires, sa peau prit une teinte argentée et les griffes de sa main droite se fondirent en la lame d'une épée alors que son bras gauche formait un large bouclier.

Épée ? Bouclier ? Il y avait autrefois une jeune fille élevée selon des strictes principes. Elle n'était pas une princesse mais la fille d'un petit noble qui lui avait transmis un amour profond pour la chevalerie. Et un amour encore plus profond et ardent pour un mot qui était bien plus qu'un mot. Quel était-il déjà ? L'honneur...

Un instant, Cymoril retrouva sa lucidité. Confondue, atterrée par les énormités qu'elle venait de commettre en si peu de temps, elle jeta un regard éperdu à Faust. Sans conteste, le Monarque était son crime le plus noir. Mais qu'avait-elle fait ? Que lui avait-elle fait ?
Les sombres serpents se remirent à déchiqueter son âme et la folie à corrompre son esprit. L'Originelle eut cependant un ultime avertissement, une dernière requête...
D'un ton déchirant, avant que sa personnalité ne sombre à nouveau, elle hurla à son compagnon trahi :
- Par pitié, tuez-moi !!!!

Après l'arrivée de Faust, Pnaty compris qu'il valait mieux ne pas rester dans les parages. Le combat qui allait commencer depassait de loin son niveau de Schiff. Il voulu cependant en informer Morio, mais n'en eu pas le temps. Ce dernier c'était jeté sur Cymoril et s'appretait desormais à affronter Faust.

*Je ne donne pas cher de sa peau... Bien que Cymoril semble de son coté...*

Cymoril, cependant, venait d'agir de maniere bizarre. Elle venait de demander à ce qu'on la tue. Qu'est ce que cela signifiait? Etait ce une sorte de defi lancé à Faust? Non, son ton ne semblait pas etre celui du defi.

Pnaty emit alors l'hypothese qu'il s'agissait d'un eclair de lucidité de la vrai Cymoril, et se mit à reflechir en consequence. Existait il un moyen de la faire revenir? Ou la mort qu'elle demandait était elle effectivement la seule liberation possible?

Decidant d'observer la scene sans intervenir, Pnaty se plaça suffisament loin de la scene de combat de façon à être tout de meme capable de l'observer. S'il y avait effectivement un moyen de rendre sa raison à Cymoril, il avait besoin de plus de temps pour determiner la maniere d'agir, et s'il agissait il devrait le faire rapidement et apr surprise s'il voulait avoir une chance. Le repli était pour l'instant le seul choix possible.

Les instants qui suivirent la supplique désespérée mais si sincère de Cymoril furent d'une incohérence extrême pour son esprit déjà si malmené. Elle était une mais deux à la fois. Deux volontés distinctes qui se livraient une lutte sans merci. Un ange sur l'épaule droite et une démon sur celle de gauche. Sauf que le démon avait une auréole et l'ange des crocs de vampire...
Elle accueillit le baiser de Morio Toki avec un sourire avant d'en frémir de dégoût. Faust se débarassa momentanément du Schiff et, de nouveau, les pensées de Cymoril se concentrèrent sur le Monarque. Son alter ego. Le seul sur cette terre à pouvoir lui faire rendre gorge. Le seul qui l'avait assez aimée pour tout lui sacrifier. Mais Cymoril restait assez lucide pour ne pas se leurrer : Faust était plus puissant qu'elle. Il avait eu des siècles pour maîtriser ses pouvoirs et connaître ses limites. Ce n'était pas son cas, elle qu'on avait lancé telle un nouveau-né avec sa nouvelle apparence. Et Faust voulait la tuer...
Une partie d'elle-même approuvait sans réserve cette envie meurtrière, considérant avec horreur ce qu'elle était devenue mais l'autre voulait vivre. Elle voulait vivre avec un tel acharnement qu'elle avait préféré basculer dans la folie pour se protéger de sa conscience meurtrie et de ses sentiments douloureux.
Et Faust hésitait.
- Non ! hurla Cymoril alors qu'elle était plaquée contre le mur.
Il hésitait.
- Pauvre magicien fantasque et fou, se moqua-t-elle, la voix étranglée.
Ses contours se brouillaient. Sa main-épée et son bras-bouclier devenaient tour à tour la main et le bras d'une inoffensive jeune fille ou de redoutables instruments de combat.
Il hésitait.
- Auriez-vous encore un coeur malgré cette vilaine balafre ? Ou bien Méphistophélès considérerait-il la folle Cymoril comme un indigne gibier ? demanda-t-elle avec une provocation désespérée.
Qu'il la tue avant qu'elle ne reperde totalement ses esprits, avant qu'elle ne rejoigne Morio Toki pour s'avilir et perdre l'infime honneur qui lui restait. Qu'il la tue pour qu'elle en finisse avec cette existence de Chiroptère qu'elle n'avait pas demandé. Qu'il...
Boum... Boum... Boum... Ses battements de coeur s'accéléraient. Elle croisa le regard de Faust.
Boum... Boum... Boum... Les serpents se redéployaient, leur venin empoisonnant son coeur et son esprit.
Un mince sourire cruel commença à naître sur ses lèvres. L'éclat d'améthyste de son regard se fit soudainement plus vif, déterminé et tellement cynique.
Ses deux mains étaient redevenues des lames. D'un mouvement brusque, elle se dégagea et cloua Faust au mur millénaire de la cathédrale, une lame dans l'abdomen et l'autre dans la région de son coeur absent.
- Il ne fallait pas...
Elle imprima une seconde secousse à ses pseudos épées, les tordant dans la chair de Faust et se retrouva couverte de sang de la tête aux pieds.
- ... hésiter ! acheva-t-elle, une ombre diabolique dans ses grands yeux violets.
Après une pause, elle ajouta, papillonant des cils en une parodie de séduction, avec une voix de midinette :
- M'aimez-vous toujours maintenant, messire Faust ?
Elle vacilla soudain alors qu'une vague de dégoût et d'horreur s'abattait sur elle. Elle avait porté la main sur lui... Elle... C'était peut-être le seul moyen pour qu'il oublie qui elle avait été pour lui et qu'il fasse ce qu'il devait.
Cymoril retira ses lames du torse de Faust et les retransforma. Ses bras étaient rouge sang presque jusqu'aux épaules. Elle attendait la réaction de Faust et le coup certainement fatal qui suivrait.
Non ! Elle ne pouvait, elle ne voulait pas finir de cette manière ! Pas alors que le monde pouvait être à elle et qu'elle n'était plus l'apprentie chevalier pleine de scrupules et d'une moralité oubliée qu'elle avait été depuis des siècles.
Non ! Jamais elle ne permettrait une telle abomination ! Jamais elle ne serait ce monstre. Elle devait servir, protéger...
Jamais ! Tout cela était fini depuis que la poudre et les fusils avaient eu raison du dernier chevalier. Mieux valait devenir monstre pour se venger de cette humanité négligeante et déshonorée.
Non. Il restait... il restait encore un espoir...
Cymoril hurla, l'âme une nouvelle fois écartelée. Elle porta les mains à ses tempes. Cette douleur n'aurait-elle jamais de fin ? Elle manqua de s'écrouler, presque brisée. Fuir, il ne restait plus que cette solution. Fuir...
Le dos voûté par la lassitude, elle tendit une main tremblante vers Morio Toki et lui murmura :
- Emmène-moi... mon château... s'il te plaît...

[HRP : je tiens à m'excuser auprès des familles pour la longueur diabolique de ce post..]

Plic-plic-plic...
Le sang qui doucement s'écoulait en une petite mélodie macabre commença à faire son chemin entre les pierres brunies du marbre de Notre Dame.

Tels des serpents carmins, la traînée longeait les pierres doucement, rejoignant le seul et même point: une silhouette féminine.

On n'avait pas entendu ses pas dans la cathédrale, rien...mais le fluide vital des éventuelles plaies encore ouvertes semblaiet comme attiré par cette personne, cherchant, en une volonté commune à rejoindre cette étrange apparition, dont les yeux vert d'eau brillaient d'un éclat peu commun aux humains.

"Que de bruit en un endroit habituellement fait pour le recueillement"

Susura la femme, une voix douce mais qui laissait transparaître un petit quelque chose qui pouvait mettre mal à l'aise. De plus, elle semblait avoir un fort accent latin, non point hispanique, mais latin ancien.
D'un geste de main gracieux, et le serpent sanguin se redressa sur sa queue, alors qu'elle le regardait d'un air un peu je m'en foutiste, bien qu'elle semblait évaluer le dit sang, puis, reporta son attention sur la scène... l'hémoragie cessa de couler subitemment comme arrêtée, alors que celui répandu auparavent gardait son aspect serpentin:

"Veillez à ne point vous répandre en ces lieux....c'est incorrect, non?"

Elle croissa les bras, et son regard vint à se porter sur les schiffs, ils ne l'interessaient pas vraiment, puisqu'elle avait décidé, sans l'accord de ses "patrons" de prendre des vacances pour ce soir.

Eirin daigna alors avancer vers la lumière pâle des rues adjançantes, découvrant ainsi son visage de poupée de porcelaine, encadré de cheveux dorés, aussi intemporelle qu'une peinture.
Elle portait clairement l'insigne (si insigne il y avait) des 5 Fleshes, que l'on pouvait appercevoir entre ses boucles blondes. Son cou était protégé par un complexe bijoux aussi beau que visiblement rigide, mais sa tenue, une robe noire simple mais élégante, contrastait clairement avec la richesse de l'ornement.

Eirin, en bonne thaumaturge, avait de suite décelé le potentiel du sang qu'elle avait en sa possession, mais loin d'être une truffe, avait gardé le silence, tout comme à son habitude que cela soit avec ses "camarades" ou bien les autres...
Bien entendu, son éducation très stricte la poussa alors à faire ce qu'elle aurait dû faire depuis le début:

"Navrée d'interrompre de si doux moments... "

Sa voix toujours aussi susurrée et douce, presque mielleuse ne semblait pas pouvoir s'élever plus que cela:

"Je me nomme Eirin ancie...."

Elle s'arrêta subitemment, avant de sourire d'un air amusé, ils n'avaient pas à savoir cela, juste l'essentiel.

"Aucune crainte à avoir pour ce soir, je suis en congés, jai découvert récemment ce nouveau concept que je trouve fort interessant"

La phrase s'adressait bien entendu au Schiffs, et elle semblait mettre peu de motivation à son travail, c'était une chose évidente.

Eirin allait répondre à Morio quand le monarque qui avait embroché sa collègue, commença à pêter un watt, et très rapidement la demoiselle arrêta son contrôl qu'elle avait sur le sang, pour concentrer ses sens sur l'homme qui lui semblait bien plus dangereux que le schiff grande gueule.

"Une si jolie peau ... Il serait dommage de l'abîmer."

Il venait d'apparaître non loin d'elle et avait posé ses mains sur ses épaules blanches. La jeune femme garda néanmoins son calme apparent. Ses yeux verts brillants posés sur Faust, elle dit calmement:

"Abîmer ma peau? voyons, je ne suis pas une incomplète"

Elle parlait bien évidemment des schiffs qui étaient une race incomplète à son sens.

Elle planta ses yeux dans ceux de Faust.

[pour Faust: message Télépathique]

Spoiler:

Puis continuant ajouta:

"Peu importe, que cherchez vous donc à agir de la sorte?"

Eirin sourit, ses yeux très fixes qui laissaient transparaître qu'elle devait avoir un age avancé.
Elle 'navait pas bronché d'un pouce, laissant le monarque lui dégager le visage de ses lourdes boucles blondes, et le contraste saissisant entre la blancheur cadavérique de la peau de la jeune fille et les mains rougies de sang du monarque laissait planner un sentiment désagréable de malsainité, comme s'il comptait la souiller...sortit du contexte de ce qu'était Eirin, cela pouvait évidemment laisser penser à une bête ou un loup, prête à dévorer un blanc agneau, seulement, le dit agneau avait dû se rouler pendant des siècles dans un miasme de snag et de boue, de telle façon que l'on pouvait difficilement dire qui était le bon, ou le mauvais.

Pareille à un pantin désarticulé, Cymoril s'effondra sur le sol après que Faust, non, Méphistophélès, l'ait jetée à l'autre bout de la pièce. Son crâne heurta une des colonnes de la Tour Nord de Notre-Dame et, l'espace d'un instant, sa vue se brouilla...

La chapelle du château d'Imryrr... Un jeune homme vêtu d'une aube blanche absorbé dans ses prières durant toute une nuit... Et lorsque l'aurore vint, la lame de l'épée et son père debout devant l'aspirant...

Et puis étaient venues l'accolade et les paroles :

Et l'aspirant s'était relevé chevalier avant de partir jouter sous les yeux éblouis de l'enfant Cymoril, dissimulée dans les ombres de la chapelle. Et lorsque la chapelle s'était vidée, son père s'était tourné vers sa fille et lui avait souri. Il avait toujours su qu'elle était là...

- Pardonne-moi, Père, geignit Cymoril.
Elle se sentait si faible. Faust avait drainé la majeure partie de son sang. Non, ce n'était pas Faust mais Mephistophélès... À cause d'elle. Les griffes de Cymoril se plantèrent dans la pierre du sol. Pour la première fois depuis une éternité, et ce malgré sa faiblesse, elle eut l'impression d'avoir l'esprit parfaitement clair. Sa haine envers Morio Toki, son amour trahi pour Alexander, son attachement envers Faust et ses remords seculaires, sans oublier la folie de sa métamorphose en Monarque... Tout cela s'estompa soudain. Il ne lui restait qu'une conscience parfaitement claire, froide et raisonnée des événements et de la situation présente.
Et un mot qui raisonnait encore et encore...
Protéger...
Par sa faute à elle, le monstre, une deuxième monstre était lâché sur le monde. Cymoril se releva, ses griffes toujours plantée dans la pierre. Son visage était tendu vers Faust qui semblait prêt à s'attaquer à la nouvelle venue.
Protéger...
Le manque de sang était cruel mais maintenant qu'elle avait, pour le moment, retrouvé sa lucidité, elle n'y céderait pas. Elle déplia une jambe, puis l'autre. Debout, elle était debout. Ses ailes de plumes noires se déployèrent alors que sa peau reprenait sa teinte argentée de Monarque.

Sois chevalier, sois preux...

Un pas puis un autre...
Protéger...
Elle fondit sur Faust à une vitesse presque indétectable à l'oeil nu et le projeta loin d'Eirin. Sur le sol, elle le ceintura, se nouant autour de lui comme un serpent, se servant de ses bras, jambes et ailes comme autant de liens.
- Ce qu'il cherche ? croassa-t-elle à l'égard d'Eirin. Oublier l'affreuse trahison que je viens de commettre, oublier que j'ai marché sur les débris de son coeur, oublier que ... Non, rien. Partez ! Fuyez !
Elle ne pourrait pas retenir Faust très longtemps, pas alors qu'il lui manquait autant de sang. Qu'ils partent, tous autant qu'ils étaient. Il lui était égal que Faust la réduise en charpie mais...
- Je ne te laisserais pas devenir comme moi, mon pauvre ami, lui murmura-t-elle tristement à l'oreille. C'est moi qui détiens l'apanage de la folie ici et il y a suffisament de douleur en ce bas monde pour que tu t'y plonges aussi. Je t'en prie...
Elle raffermit encore sa prise, s'attendant à la réaction de Faust. Ses yeux améthystes s'emplirent de larmes qui roulèrent sur le visage du Monarque. Soudain Cymoril se raidit, sa propre démence menaçant de reprendre le dessus. Cependant, cette fois, elle choisit de lutter...

(mini post ^^°)

Eirin avec le calme qui la caractérisait, vit son agresseur présumé se retrouver plaqué contre un mur... ba tiens, les choses devenaient interessantes, depuis quand les monarques s'entretuaient-ils? de son temps, ils avaient été plutôt contraints de s'allier contre les mathusalems et leurs cainites...dorénavent la donne semblait changée...tant mieux...

Elle soupira et décida de fair eun gest epour la pauvre créature se vidant de son sang...elle entama une lithanie complexe en latin avec un mouvement de main, et tout le sang qui avait été déversé à terre commença à revenir lentement vers sa propriétaire, rampant toujours de façon serpentine, et ce afin d'atteindre els plaies béantes pour s'y engouffrer comme s'il avait été rappelé dans leur corps d'origine...puis, elle fit un geste rapide, et le flux s'arrêta, plusune goutte ne coula, comme si elle le retenait dans le corps exsangue de Cymoril.

Son regard froid semblait un peu exaspéré, et si elle avait fait le geste, c'était clairement par intérêt, et surtout pour rééquilibrer les chances:

"Je ne vous dois plus rien Monarque..."

Elle avait conscience que cette femme venait de faire ce geste pour la défendre, bien que si Faust avait essayé de la mordre, il aurait eu le droit au pire des cas à la mort, car elle aurait empoisoné son sang de façon volontaire, au mieux une maladie transmise par les mathusalems....quoiqu'il en était, elle ne comptait clairement plus intervenir dans ce combat, et pris la peine d'éveiller ses sens et ce afin d'aviter les coups perdus. Elle s'assis sur le rebord de sa fenêtre et croissa les jambes, suivant avec intérêt les évènements.

Eirin posa ses yeux brillants sur l'Incomplet. Il était blessé et semblait fulminer.

"Qui es-tu exactement et de quel côté te situes-tu? Es-tu toi aussi une monarque pour posséder un tel pouvoir de guérison?!"

Elle resta un moment à l'observer, avant d'afficher un sourire serein.

"Pouvoir de guérison? mais qui parle de guérir?"

D'un léger geste, elle fit venir à elle un léger filemment de sang devant elle, à l'évidence, elle évitait tout simplement que le sang ne coule des plaies, pas plus pas moins.

"Une monarque? point d'insultes jeune Incomplet"

Elle fit une légère moue, indiquant clairement que cela l'écoeurait que l'on la qualifie comme telle, et d'un geste renvoya le sang dans la plaie.

[Télépathie MOrio]

Spoiler:

Elle n'avait aucune envie d'en dire plus, et reporta ses yeux vert d'eau sur le combat qui se déroulait.

Un instant, un bref instant, Cymoril eut l'impression que Faust la tenait de nouveau dans ses bras comme auparavant. Avant qu'elle ne devienne folle, avant qu'elle ne le rejette le plus cruellement du monde et ne broie son âme comme elle avait broyé la sienne. Quand un bonheur était encore possible pour eux...
Qu'aie-je fait ? Mon dieu, ayez pitié de nous...
Pitié ? Quelle pitié pourrait-il y avoir pour elle alors que son esprit était une nouvelle fois déchiré, que Faust semblait avoir rendu les armes et que Méphistophélès allait vraisemblablement la tuer ?
Je regrette tellement...
Son adversaire s'apprêtait à la réduire à néant quand il se mit à agir de manière pour le moins étrange. Il s'écroula et se transforma successivement en des formes bizarres. Cymoril se releva, pressant ses paumes de ses deux mains. Non, ce n'était pas le moment de céder à la démence une nouvelle fois. C'était trop facile. Quelque part dans son existence, ou dans une autre, elle avait prêté un serment de chevalerie.
Se tournant vers Eirin, elle la salua avec raideur.
- Ma Dame, je vous remercie. Je ne m'attendais pas à cela de la part d'une...vampire.
Dans une autre vie, elle résoudrait le problème de la présence de cette femme. Un jour... Plus tard... Puis, à contrecoeur, elle se tourna vers Morio Toki :
- Morio Toki, je vous présente mes...excuses. Me jeter dans vos bras n'aurait jamais fait partie de mes priorités si je n'avais pas totalement perdu mes esprits.
Ses blessures s'étaient remarquablement bien régénérées, à la fois grâce à l'intervention d'Eirin mais aussi grâce à sa nature chyroptérienne. Une seconde fois, Cymoril se sentit l'esprit pleinement limpide.
Un instant plus tard, elle fonça sur Faust et le saisit dans ses bras. Le mur millénaire de la vénérable cathédrale n'y résista pas et les deux Monarques se retrouvèrent dans le vide, tombant comme des pierres.
Cymoril murmura alors doucement :
- Pardonne-moi... mon amour...

Le combat entre les deux monarques se termina lorsque Cymoril entraina Faust avec elle du haut de notre dame. Une fois qu'il fut assuré que les deux monarques ne reviendraient plus, Pnaty finit par sortir de se cachette.

Il ne restait desormais au sommet de Notre Dame que trois personne, le schiff Morio Toki et la denomée Eirin.

"Bien, il sembleraient que le couple ai finit par partir... Desormais nous pouvons nous exprimer sans crainte de nous faire blesser par ces deux entités.

Mademoiselle.... Eirin c'est ça? Qu'est ce qui vous amene en ce lieu? Et quelles sont vos intentions?"

Les choses semblaient aller bon train...et de sonr egard glacé, Eirin suivait les choses avec un intérêt visiblement limité.

- Ma Dame, je vous remercie. Je ne m'attendais pas à cela de la part d'une...vampire.

-Ne vous méprenez pas, chiroptère...je n'ai agis que par intérêt

Et d'un leger geste elle deux filemments de sangs vinrent la rejoindre, en réalité, elle visait cela depuis le début, récupérer de leur sang qu'elle ingourgita très rapidement, le gout du sang était un pouvoir de sa lignée qui lui permettait de connaître plus d'amples informations sur les personnes en rpésence, et surtout de reconnaître leur sang si jamais elle en voyait à nouveau, après tout sa banque de donnée n'était plus très à jour....

"Bien, il sembleraient que le couple ai finit par partir... Desormais nous pouvons nous exprimer sans crainte de nous faire blesser par ces deux entités.

Mademoiselle.... Eirin c'est ça? Qu'est ce qui vous amene en ce lieu? Et quelles sont vos intentions?"

C'était un incomplet qui s'était caché dans un coin, visiblement pas enclin à se m^ler de la querelle d'amoureux.
Elle laissa échapper un sourire :

"J'imagine que c'est le sang des monarques qui poussent les Incomplets à les rechercher, il est vrai que votre sang se vicicifie rapidement...."

Elle se tourna vers Pnaty:

"Eirin c'est le nom qu'on m'a donné à l'organisation, mais vous vous doutez que ce n'est pas le miens. Quant à mes intentions, pour le moments j'observe ce qu'il se passe, ensuite je verrai si j'agis en accord ou pas avec les 5 fleshes."

En réalité, son but était plutôt de parasiter l'organisation de l'intérieur, chose qu'elle avait commencé en créant des goules au sein des équipes de scientifiques.

"Pour le moment vous n'avez rien à craindre demoi si vous ne tentez rien d'inconsidéré ou de suicidaire, je n'aime pas trop me faire embêtée ^^ "

Ba oui, elle était pas violente pour deux sous, du moment qu'elle avait sang à volonté et surtout qu'on venait pas la titiller.

Pnaty fut plutot rassuré par la non agressivité de la personne en face de lui. Cependant elle travaillait à Cinq Fleshe, filiale sous la tutelle des Chevaliers de Diva... Le fait qu'elle n'ai pas encore choisit son camps signifiait donc qu'elle était un ennemis potentiel. Pnaty tenta cependant d'obtenir des informations.

"Cinq Fleshes, hein? J'imagine que c'est pour ça que vous connaissez ma race... J'avoue ne pas apprecier le terme "incomplet", mais si vous êtes au courant de notre fleau, sauriez vous si quelqu'un au sein de Cinq Fleshes sache comment nous guerir?"

La revelation de Morio toucha quelques peu Pnaty. Etait ce la peur de mourir qui l'avait rendu aussi cruel et psychopathe? Etait ce cette meme peur de mourir que Pnaty ressentait? Se pouvait il que Pnaty devienne comme lui lorsque les souns apapraitraient egalement sur son corps?

Malgré ces pensées noire, Pnaty resta optimiste

"Je me refuse à croire que cette quete est pedu d'avance tant que je n'aurai pas recolté assez d'information la dessus. Et tant que je n'aurais pas vu ou rencontré Diva, je n'abandonnerais pas. Qu'est ce qui t'a fait abandonner? A tu trouvés la preuve que notre quete est vaine? Ou la peur de mourir t'a t'elle fait renoncé des le depart?"

"Cinq Fleshes, hein? J'imagine que c'est pour ça que vous connaissez ma race... J'avoue ne pas apprecier le terme "incomplet", mais si vous êtes au courant de notre fleau, sauriez vous si quelqu'un au sein de Cinq Fleshes sache comment nous guerir?"

"Bien entendu que je connais ta "race" et Incomplet car vous l'êtes quelque part non? sans doutes serez vous complets le jour où cette maladie ne vous transformera plus en statues de pierres...."

Eirin avait parlé avec un naturel presque déconcertant, comme si tout cela n'était qu'une évidence de plus dans cette terre...

"Un scientifique? mais voyons, ils n'ont aucun intérêt à soigner cette maladie...leur but est de faire des armes qui se détruisent au bout d'un moment d'elles mêmes, une sorte de date de péremption, j'imagine que c'ets pour des raisons financières, réfléchissez, s'ils vous vendent à des nations et que vous êtes éternels, les dites antions n'auront nullement besoin de renouveller leurs stock, par conséquence ils perdent des parts de marchés..."

Eirin soupira doucement, certes, ce 'nétait pas très sympathique ce qu'elle disait là, mais 'cétait la réalité des choses, les schiffs n'étaient riend 'autre que cela pour les 5 Fleshes...et il vallait mieux qu'ils en rpennent conscience...

Sur ce, un second Incomplet refit son apparition, ciel, qu'il était malpoli!

"Il va falloir te faire une raison Pnaty... Toi et moi sommes condamnés. Ce n'est malheureusement qu'une question de temps. Tu devrais au contraire profiter un maximum de ta vie présente au lieu de la gacher dans cette quête perdue d'avance."

Celui ci avait été blessé dans l'affrontement apparemment, ou tout du moins avait reçut du sang dans le conflit...il semblait avoir abandonné l'idée de vivre....

"Je me refuse à croire que cette quete est pedu d'avance tant que je n'aurai pas recolté assez d'information la dessus. Et tant que je n'aurais pas vu ou rencontré Diva, je n'abandonnerais pas. Qu'est ce qui t'a fait abandonner? A tu trouvés la preuve que notre quete est vaine? Ou la peur de mourir t'a t'elle fait renoncé des le depart?"

*Ha, ba, voilà une pensée censée*

Eirin tapa du pied comme pour faire revenir leur attention, en plusieurs siècles d'existance, elle avait gardé quelques traits enfantins, dernières trace d'une fraîcheur jadis.

"Votre sang est en effet vicié, la science croit détenir tous les savoirs, mais la magie a fait des bien meilleurs résultat qu'elle, puisqu'après près de 1000ans je suis toujours envie..."

Sous entendait par là qu'elle était un dérivé de Schiff, ou bien plutôt sa forme primitive si l'on pouvait dire cela.

"Tout sang peut être purifié de ses maladies ou de ses défauts, ce 'nest qu'une questions de rituels, quelques siècles plus tôt je l'aurai fait sans aucun soucis, seulement les sommeils prolongés me posent des soucis de mémoires.....et il me faut du temps pour recouvrer ma très longue mémoire..."

Elle semblait réfléchir à ce problème, en effet, la maladie dont elle était porteuse, l'empêchait de procréer trop de semblables, et de serviteurs, mais surtout, l'obligeait à entrer en sommeil très périodiquement, avec les conséquences que cela engendrait... D'ailleurs, elle avait grande difficultée à se souvenirs de ce qui s'était passé au delà de la nuit de Carthages...mais elle ne s'inquiéta pas outre mesure, cela reviendrait surement avec le temps, et quelque chose lui disait que c'était habituel...