Twilight Destiny
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 La légende de la geisha guerrière et de son loup blanc

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AuteurMessage
Akujo
Geisha guerrière
Akujo


Nombre de messages : 6
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Date d'inscription : 01/07/2008

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MessageSujet: La légende de la geisha guerrière et de son loup blanc   La légende de la geisha guerrière et de son loup blanc EmptySam 23 Aoû - 14:34

Akujo et Shirokami étaient désormais liés et destinés à parcourir les vastes contrées du monde ensemble . Leur tout premier voyage fut le retour d’Akujo au Japon pour venger sa mère et tout son village. Le temps de leur long périple, Shirokami, à chaque danger que courait Akujo reprenait l’apparition de magnifique guerrier. Son courage et sa hargne étaient sans pitié pour défendre sa bien aimée. Il maniait ses sabres avec une agilité et une facilité nullement égalable. Ses ennemis, tous aussi puissants qu’ils furent n’arrivait jamais à battre l’invincible guerrier. Akujo, elle aussi se battait avec grande dignité, elle faisait tourbillonner ses sabres dans les airs et tranchait autant d’ennemis que son amant. Dès le commencement de leur amour, se dressa partout le mythe du grand loup blanc, gardien de sa geisha…Les pillards les craignaient, et partout où ils passaient, ils inspiraient une crainte profonde. Après plusieurs semaines de dur voyage, ils arrivèrent dans une contrée mise à sacque et à sang par le clan du pillard qui avait capturé Akujo quelques années plutôt. Les deux voyageurs demandèrent de quel côté était partie la horde de sauvages. Une veille femme leur indiqua un petit chemin traversant une forêt. Shirokami partit devant en éclaireur. La geisha le suivait avec ses chevaux. Il revint avant la nuit la menant dans une petite clairière, au bord d’un ruisseau, telle que celle où ils s’étaient rencontrés. Durant la nuit, alors qu’Akujo caressait machinalement le pelage du loup, celui se retourna vers elle, il frôla d’une de ses pattes le visage de la jeune femme. À sa grande surprise, elle ne ressentie ni poils, ni griffes, mais une peau lisse, douce et chaude. Cette sensation la fit frissonner et elle s’endormie dans le creux de la main de l’homme qu’elle aimait et désirait plus que tout. Au matin, lorsqu’elle se réveilla, l’animal était parti chassé depuis longtemps, il lui ramènerait certainement, comme à l’habitude un lapin ou un marcassin. Cependant l’atmosphère qui planait dans la clairière était étrange, voire même angoissante. Akujo enfila un kimono propre couleur de jade et accrocha ses sabres à son obi. À l’habitude, elle les laissait attachés à sa selle mais cette atmosphère pesante ne lui plaisait pas, et elle préférait ne pas se séparer de ses armes. Une étrange odeur de sale, de transpiration, de sang planait dans les airs et elle ne réussissait pas à identifier le lieu d’où elle venait. Soudain, elle aperçut Shirokami, il était tapi dans un buisson et seul ses grands yeux étaient visibles. Ainsi, lui aussi avait détecté l’étrange pesanteur qui planait. Surement, savait-il aussi ce qui allait arriver. Akujo, pour n’éveiller aucun soupçon si cela avait pu en éveiller garda un air tout naturel.

*Ne penser à rien d’autre. Etre naturelle. Se concentrer.*

Les mots de son maître résonnaient dans sa tête.


*Un samouraï ne peut connaitre une gloire éternelle que si il se comporte de manière telle à en être digne et apporter la gloire à son clan. Une seule humiliation suffirait à nous briser*


Soudain, une flèche s’abattit de justesse sur une des selles posées près de la geisha. Akujo vit Shirokami se projeter dans les airs et atterrir derrière un buisson. Un bruit de douleur suite à une morsure se fit entendre puis un autre et encore un autre. Akujo fit de même. Prenant appuie dans le sol, elle s’éleva et retomba sur les restes d’un corps déchiqueté. Elle sortit ses sabres de leurs fourreaux et trancha le premier venu. En même temps que de se battre, elle cherchait du regarde l’homme à qui elle devait tant d’années de souffrance. Malheureusement, Shirokami eut raison de lui avant qu’elle ne le trouve mais le plus important pour elle était d’être vengée, enfin…Elle s’approcha de la dépouille, le cœur gisait encore tiède dans le reste des entrailles de l’homme qui jadis l’avait torturée. Akujo ne put s’empêcher de prendre son cœur dans le creux de sa main et de le manger, rappelant ainsi une vieille tradition amérindienne. C’est en observant les cadavres et en commençant à les entasser pour les brûler, qu’Akujo commença à avoir des vertiges. Elle s’assit quelques instants sur un rocher. Son épaule était en sang. Une flèche venait de la traverser. Par chance, cette dernière était passée largement au-dessus de son poumon, la blessure n’était donc pas grave mais elle fatiguait énormément la jeune femme. Shirokami finit le reste du travail, laissant ainsi Akujo se préparer une décoction pour faciliter le dégagement de la flèche et la cicatrisation de la plaie. Puis, elle construisit une civière de bois pas très solide mais qui une fois attelée aux chevaux, lui permettrait de prendre un peu de repos et de se remettre de sa blessure.

Lorsqu’elle se réveilla, ils avaient déjà parcourue un bon bout de chemin, retournant vers les vastes contrées recouvertes de coton. Elle commençait à ressentir les courants froids qui se rapprochaient. Ils se nichèrent dans une petite grotte où ils purent se rassasier, se changer et reposer les chevaux. Akujo s’endormit comme elle en avait l’habitude à présent, le visage posé délicatement dans la patte du grand loup.

C’est en arrivant près de l’actuelle ville de Lodz en Pologne, que les choses commencèrent à ce compliquer. En effet, dans cette vallée, les loups étaient traqués tels des démons. Or pour se rendre de l’autre côté, passer par là était inévitable. Akujo vola pendant la nuit une charrette de bois destinée au déplacement de grands nombres d’animaux pour les marchés, enferma Sirokami à l’intérieur et recouvrit la carriole de couvertures. Lorsqu’elle entra dans la ville, les soldats voulurent voir le contenu de ce quelle transportait. La jeune femme inventa une simple excuse:


« J’apporte ce loup en présent de la part de mon roi au vôtre »

Le soldat ravit, tira son épée de son fourreau en parlant d’un ton enthousiaste:

« Cela fait longtemps que j’attends de tuer un loup de cette envergure!!! Mon roi sera très heureux d’ajouter cette peau à sa collection personnel. »

Akujo se retint de lui envoyer un coup de sabre dans la tête, ce qui lui était de toute façon impossible vu qu’elle les avait cachés sous la carriole.

« C’est étrange, c’est exactement ce que ton roi a dit lorsqu’on lui a appris qu’il pourrait le tuer de ses propres mains! »


La jeune geisha était fière de cette excuse qui arrêta net le geste du soldat, qui lui autorisa le passage.
Une fois dans la ville, elle s’approvisionna pour un mois, fit ferrer ses chevaux et partit sans que rien ne leur soit arrivé. Une fois de retour dans la forêt, elle libéra son loup qui commençait à exprimer un certain mécontentement dans le fait d’être enfermer dans une cage pas beaucoup plus grande que lui.
Une fois sortit, il s’enfuit en courant pour se dégourdir les pattes. Akujo ne fut pas étonnée quand elle le vit revenir sautillant avec, dans la gueule, ce qui restait du soldat qui avait voulu le tuer et qui avait un peu trop regardé la geisha à son goût.


Durant les nuits qui suivirent, Akujo fit incessamment le même cauchemar. La troupe de samouraïs qui jadis l’avait vu apprendre, s’acharner , progresser et finalement devenir la première femme samouraï capable d’égaler un homme dans le maniement des armes venaient la reprendre pour la ramener dans son ancien village. Village qu’elle avait fui pour retourner vivre auprès de sa mère et qui avait été ensuite dévaster par les troupes barbares. Malheureusement, ce cauchemar ne fit pas que hanter les nuits de la geisha, un soir où Shirokami s’était un peu éloigner pour aller chasser dans plus profondément dans la forêt, la troupe de samouraïs qui avait eu vent de la légende de la jeune geisha guerrière protéger par le grand loup blanc vinrent reprendre celle qu’ils avaient éduquée…
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Shirokami
Le loup blanc
Shirokami


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Date d'inscription : 01/07/2008

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MessageSujet: Re: La légende de la geisha guerrière et de son loup blanc   La légende de la geisha guerrière et de son loup blanc EmptyLun 1 Sep - 16:57

Le grand loup blanc étira ses pattes puis se leva, silencieusement, comme à son habitude. Il posa son regard à droite, à gauche et s’enfonça dans un buisson épineux, sans un bruit ni une égratignure. Akujo dormait encore, rien d’étonnant pour une humaine alors que les premières lueurs de l’aube pointaient à peine. Le loup flaira aussi tôt la piste d’un petit gibier et se lança à sa poursuite. Il ne lui fallut que quelques secondes pour saisir le lapin, qui n’eut pas même le temps de remarquer les crocs de la bête. Shirokami revint en trottinant tranquillement vers le lieu de leur couchage et déposa le lapin auprès du feu. Il repartit pour se trouver à manger pour lui, laissant à la jeune femme le temps de se lever et de préparer son repas. Depuis qu’elle l’avait enfermé dans une cage, il éviter de trop se trimballer près du campement, ayant développé comme une phobie de la carriole.

Pourtant, Akujo ne se leva que quelques minutes après que le loup ait déposé le lapin près du feu. Mais Shirokami était déjà bien loin lorsque les samouraïs tombèrent sur la jeune geisha. A des milles de là, Shirokami redevint humain, et comprenant trop bien ce qu’il se passait, il pivota et entama une course hallucinante à travers la forêt … mais sa vitesse sur deux pattes n’égalait pas celle sur ses quatre et il ne fit que contempler la disparition de son aimée à son retour. Terrifié, le loup humain retourna chaque mètre carré de leur campement, à la recherche d’indices, de traces laissées par Akujo mais rien ne lui fut révélé. De rage, Shirokami poussa un hurlement qui n’avait rien d’humain, mais il comprit alors toute l’ampleur de sa malédiction. Sans ses capacités de loup, il ne pourrait suivre sa piste ! Ne voulant à aucun prix abandonner celle qu’il aimait, Shirokami se mit à chercher des empreintes, toute chose qui pourrait l’aiguiller quant à la direction que sa belle avait prise. Il ne trouva ni branche cassée, seules quelques empreintes qui n’étaient pas celles d’Akujo. À croire que ceux qui avaient fait ça savaient très bien ce qu’il faisaient ! Le loup suivit tant bien que mal la maigre piste que les ravisseurs avaient laissée et ne fit qu’arriver près d’un ruisseau. Là où la geisha se nettoyait chaque matin. Aucune trace de violence rien. Ils avaient du l’assommer ou faire en sorte qu’elle ne puisse bouger ! L’idée qu’un autre humain pose ses pattes sur la jeune femme révulsait Shirokami … et accroissait sa rage !

Le loup passa la zone au peigne fin et finit par découvrir un minuscule bout d’armure, ou plutôt une insigne ! Pas de traces, rien que ce bout de métal. Les humains qui avaient fait ça étaient méthodiques et particulièrement efficaces … L’insigne prenait la forme d’une tête de loup, montrant les crocs. Ainsi ceux qui avaient enlevé Akujo se prétendaient eux aussi loups ? Shirokami leur montrerait bientôt l’étendue de leur arrogance ! Mais ce n’était pas encore le moment de penser à cela, il fallait d’abord retrouver la trace de son aimée. Et tant qu’elle restait en danger, il resterait humain et ne pourrait retrouver facilement sa trace ! Si elle avait été enlevée, il y avait fort à parier à ce qu’elle reste en vie un bon bout de temps, mais captive, Shirokami ne redeviendrait pas loup avant quelques semaines, voir mois ! Et s’il restait ici à attendre, il perdrait définitivement toute trace d’elle. Il fallait se concentrer sur le seul indice qu’il avait pu trouver : cet insigne. Le meilleur endroit pour rassembler des connaissances sur le monde des humains restait ce qu’ils appelaient une ville, soit une grande concentration d’humains. Plus il y en aurait, plus il accroitrait sa chance d’en trouver un qui sache à quoi correspondait cette tête de loup.

Shirokami resta quelques instants pensif. Il se mettait de plus en plus à penser comme elle, à envisager le futur, à faire des plans ! Mais cette spécificité restait propre à sa transformation … comme si en prenant une apparence humaine, il acquérait aussi la capacité de se mouvoir dans leur univers sans attirer leur attention. C’était à la fois étrange et réconfortant. Mais peut importe un fois de plus. Il fallait réagir vite s’il voulait la sauver. Tout d’abord, réunir les affaires de la jeune femme ! Une manière de voyager plus discrètement aussi … Il avait vu maintes fois Akujo se déguiser en fermière pour ne pas attirer l’attention. Il ferait pareil. C’était comme se rouler dans une bouse pour masquer son odeur … à par que les odeurs en question étaient des vêtements. Il était prêt à n’importe quoi pour secourir sa belle.

Ainsi, le loup se construisit un baluchon avec les quelques affaires éparpillées d’Akujo puis il se lança sur la route. Il prit soin de se recouvrir d’une tunique ample, cependant un peu trop courte pour lui. Ainsi il passait pour un simple paysan. Il prit aussi soin de masquer ses deux katanas dans sa tunique de manière à pouvoir rapidement les dégainer si le besoin s’en faisait sentir. Restait à prier qu’il ne reste pas longtemps transformé en humain ! Peu avant que le soleil ne soit à son zénith, il atteint la ville que la jeune femme et lui, dans sa cage, avaient déjà visité. Il ne fut pas surpris de voir que la garde avait été renforcée depuis la disparition d’un de leur hommes. Il vit plusieurs personnes se faire arrêter et voir leur marchandise fouillée. Seulement ceux qui possédaient des carrioles assez grande pour y cacher des gens … ou des animaux. Shirokami n’avait pas eut la chance de conserver celle qu’il avait avec Akujo, ni même les chevaux : les ravisseurs avaient tout prit !

[ …] « Halte là, vaurien. »

Le loup se retourna doucement pour fixer le soldat qui l’interpella.

« Ou … Oui ? »

[…] « Tu m’as tout l’air d’un vagabond. Nous sommes à la recherche d’une femme et d’un loup. »

Shirokami haussa les épaules. Ils devaient certainement avoir découvert la supercherie d’Akujo pour leur seigneur … Enfin, peu importe. S’ils la cherchait, cela ne servait à rien de leur demander où elle était puisqu’à l’évidence ils ne l’avaient pas aperçue.

« Ah bon ? La geisha au loup ? Mais ce n’est qu’une légende, monseigneur. Pour quels motifs les recherchez-vous ? »

[…] « C’est pas ton affaire, mendiant. »

« Je ne suis pas un mendiant, noble seigneur. Je suis à la recherche d’un groupe d’hommes armés possédant cet insigne. »

Révélant la tête de loup en métal qu’il avait trouvé un peu plutôt, Shirokami espérait que les gardes lui faciliteraient ses recherches. Peut être connaissaient-ils ce groupe de ravisseurs. Mais ce qu’il vit briller dans le regard de l’humain n’était pas de l’intelligence. Il regardait fixement l’objet avec un intérêt grandissant. En quoi ce métal jaune pouvait-il attirer sa convoitise ?

[…] « Aucune idée, mais cet objet est un peu trop précieux pour quelqu’un comme toi. Si tu l’as volé, il va t’en coûter. Alors si tu veux éviter les ennuis, je te conseille de me le donner vite fait. »

Accompagnant le geste à la parole, le garde tenta de se saisir l’emblème, mais à peine il la toucha que Shirokami lui saisit le poignet. Le garde fut surpris un instant par tant de dextérité puis il commença à tirer son épée de son autre main. Mais il fut encore une fois trop lent, et le sabre du loup vint le menacer sous le menton. Il lui plaqua le métal glacé contre la carotide et lui jeta un regard empli de la répugnance que lui causait le contact avec cet homme transpirant la suffisance et l’alcool.

« Je t’ai dis que je n’étais pas un mendiant. Maintenant, tu vas répondre ou je te tranche. »

Entre deux tremblements, le soldat leva une main pour donner l’ordre à ses alliés de venir à son secours.

[…] « Hé hé hé, j’ai toute une garnison à mes ordres, alors tu vas me lâcher toute de suite ! »

Shirokami raffermit la prise de son sabre sur la gorge du garde.

« Et moi j’ai un sabre sur ta gorge, alors tu vas me faire le plaisir de demander à tes hommes de s’éloigner. »

Toujours aussi calme, Shirokami appuya légèrement le tranchant du sabre sur la peau du soldat, et une goutte de sang perla. Le garde obéit aussi tôt et indiqua aux autres de s’éloigner. Déjà un cercle de badauds se formait autour d’eux.

« Bien, maintenant, tu vas me répondre. Après, je te libèrerai. »

L’homme acquiesça. Puis il se détendit un peu. Cette expérience lui vaudrait certainement un avertissement quant à l’avenir, du moins, il se méfierait à présent des vagabonds au habits amples …

[…] « Oui, oui ! Je … je les connais ! C’est un clan de samouraïs déchus. Ils s’appelaient les Korosu Okami. Je crois que ça veut dire les Tueurs de Loup ! S’il vous plaît … relâchez moi ! »

« Pas si vite. Où se trouvent-ils ? »

Le loup plaqua encore plus fort la lame contre la gorge de l’homme puis il l’entailla plus profondément. C’était à présent un filet de sang qui coulait de la blessure. Le soldat tressaillit.

[…] « Ils n’existent plus ! Ils … Ils ont disparu au fils des siècles, plus personne n’a entendu parler d’eux depuis des lustres ! »

La douleur l’avait fait parler bien plus efficacement que les menaces, mais il avait répondu trop précipitamment, il cachait encore quelque chose car il tremblait encore plus qu’avant. Shirokami fit glisser sa lame le long du cou de l’humain puis il la mit à la verticale, de manière à directement le menacer sous le menton.

« Tu en es sûr ? »

Le garde leva la tête, visiblement inquiet. La lueur glaciale dans le regard du loup lui indiqua qu’il avait intérêt à coopérer s’il voulait rester en vie.

[…] « Je … je ne sais pas ! Peut être … peut être que vous en apprendrez d’avantage dans le royaume de France ! »

Le garde perdait de plus en plus ses moyens. Mais au moins, Shirokami était ainsi persuadé de la véracité de ses paroles. Pourtant … aller en France ? C’était bien étrange … Surtout que le loup savait que cette contrée se trouvait bien à l’ouest d’ici !

« Et pourquoi ça ? »

[…] « C’est … c’est là-bas que les derniers membres des Tueurs de Loups ont été aperçus ! »

Shirokami s’apprêtait à demander pourquoi lorsqu’il aperçu qu’en forçant l’homme à lever la tête, il lui avait fait dévoiler un tatouage semblable à l’insigne en or sur le bas de la nuque. Il comprit alors comment un simple garde en savait autant, et aussi pourquoi ils recherchaient aussi ardemment Akujo. Si cet homme était de mèche avec les ravisseurs … Il était cependant facile de voir que l’humain disait la vérité. Cela se voyait dans ses yeux, et ce regard ne pouvait tromper un loup. Shirokami baissa son arme et la rengaina si vite que personne ne put voir comment. Et pourtant, il avait prit la peine d’essuyer le sang du garde sur la chemise de celui-ci.

« Je te crois. Mais à l’avenir, quand tu croiseras tes Tueurs de Loup, transmet-leur ceci : Shirokami, le grand loup blanc les a pris en chasse. »

Le garde tenta d’ouvrir la bouche, mais un croc de métal vint lui ravir ses yeux dans un éclat sanglant, lui laissant une immonde balafre en plein milieu du visage, et lui ravissant la vue par la même occasion. L’humain fut projeté en arrière et se mit à hurler de douleur. Ainsi, il ne pourrait jamais reconnaître Shirokami. Et celui-ci disparut avant que quelqu’un ne puisse commencer à vraiment s’intéresser à lui. Il se fondit dans la foule en un instant, ramassant son baluchon. Il prit la direction du port le plus proche afin de rallier la Chine et de trouver un moyen d’arriver en France.

Pourtant, il ne pouvait pas s’expliquer pourquoi le garde avait paru si bouleversé lorsqu’il lui avait révélé son nom. En effet, le loup ne savait pas les origines du nom de ce clan noir de samouraïs. Il ne savait pas comment ils avaient choisi de contrer leur destinée et d’asseoir leur pouvoir afin de dominer le monde. Il ne savaient pas que les Tueurs de Loup avaient choisi ce nom pour vaincre leur plus grande peur car il avait été prédit qu’un loup détruirait leur clan.
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