Sur un toit d'immeuble...

[j'avais carrément zappé que j'étais toujours habillée avec la houppelande de Morio Toki... ]

Cymoril s'était laissée portée par Faust depuis leur fuite jusqu'au toit de cet immeuble, buvant le sang qu'il avait versé dans sa bouche comme une automate. Elle sentit soudain sa main sur son bras et rouvrit les yeux, les posant sur le visage humain de son compagnon.
- Merci, murmura-t-elle, les yeux embués. Merci.
Sa main se posa sur celle de Faust et elle la serra en une reconnaissance muette. Lentement, elle se releva pour finir par s'asseoir et soupirer profondément.
- Je viens d'obtenir ce que je désirais tellement mais à présent, cela me semble si...vain. Qu'allons-nous faire de la puissance que nous venons d'obtenir ? Chasser Reines, Chevaliers et Chiroptères ou bien nous contenter d'observer la suite en coulisses ? Et pourquoi dire "nous" ? Vous n'avez sans doute pas envie de rester avec moi. Cela, je le concevrais très bien.
Elle détourna la tête en se mordant la lèvre, observant le panorama qui s'étendait à leurs pieds. Elle était invulnérable, surpuissante, et elle n'avait plus la moindre raison de vivre.
Quel gâchis...
Toujours sans le regarder, elle attendit les réponses de Faust.

Faust tressaillit lorsqu'il senti la main de Cymoril sur la sienne. Il senti un frisson glacé lui parcourir l'échine lorsqu'elle évoqua leur séparation. Il la prit doucement dans ses bras et l'obligea à le regarder dans les yeux.

"Je ne vous abandonerai point, ma dame. Quoi qu'il advienne, je serai là."

L'alchimiste senti soudain une bouffée de peur inonder son corps. Et si c'était elle qui voulait l'éloigner ? Le repousser ? Peut être en avait-il trop fait ? Peut être s'était-il montré trop présomptueux et qu'il en pait le prix ... Mais il y avait si longtemps qu'il n'avait trouvé une raison de vivre en quelqu'un ... Et surtout ainsi ...

"Cependant, si vous désiriez m'éloigner, je l'accepterai sans m'en offusquer."

Faust avait d'abord évoqué son envie de rester à ses côtés, plutôt que de la rassurer sur leurs objectifs.

"Ma dame, nous ferons ce vous désirez : vous souvenez vous seulement pourquoivous vouliez cette puissance ?"

Le chyroptérien s'en souvenait très bien, mais il supposait que Cymoril fut très destabilisée par cette nouvelle étape. Ainsi, il essayait de l'obliger à reprendre confiance en elle.

Lorsque Faust évoqua la possibilité que Cymoril ne veuille plus de sa présence, celle-ci réagit aussitôt :
- Oh, non, jamais ! Ne croyez surtout pas ça ! Au contraire, je souhaite que vous restiez. Vous êtes mon seul...ami. Sans vous, je ne suis plus rien.
Elle se tut, de peur de trop en dire ou d'être mal comprise.
Pourquoi avait-elle souhaité cette puissance ? La question de Faust était pertinente mais cela lui semblait s'être déroulé dans une autre vie. Tellement longtemps auparavant.
- Je... Je voulais, murmura-t-elle d'une voix lointaine, ne plus jamais avoir besoin que quelqu'un d'autre me défende à ma place. Que plus jamais, je ne sois dépendante de quelqu'un pour ma sécurité. Être définitivement libre...
Lentement, elle se souvenait.
- Morio Toki, dit-elle d'un ton haineux. C'est lui qui a été à l'origine de cela.
Elle fronça des sourcils. Elle avait tué un nombre invraisemblable d'humains au fil des siècles, à commencer par sa propre famille. N'était-il pas temps qu'elle paye une dette aussi terrible ?
- Protéger les humains.

Faust sourit. Cymoril était venue là où il voulait, de toute façon, cela faisait longtemps qu'il oeuvrait ainsi de son propre côté. Mais un mot le chagrinait néanmoins ...

"Nous sommes égaux, et nous sommes actuellement indépendants. Il est inutile de pourchasser ce schifft. Il se montrera bien assez tôt."

Le Monarque ramena doucement Cymoril contre lui, puis il l'aida à se relever. Il contempla le vide un instant, puis attrapa la main de la jeune femme.

"Où irions-nous pour commencer ?"

Puis, prit d'une envie folle, il leva sa main encore libre. Il la posa contre la joue de Cymoril, puis il descendit lentement, et frola ses lèvres. Il se rendit tout à coup compte de son geste insensé et retira vivementsa main ...

"Je ... je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris ..."

Faust détourna le regard et se concentra sur les ruelles parsemant la cité à ses pieds. C'est à peine s'il n'était pas devenu écarlate devant l'audace de son geste.

Cymoril eut un fin sourire, presque imperceptible.
- Ne soyez pas désolé, murmura-t-elle.
Et comme, à son tour, elle devenait rougissante, elle se hâta de changer de conversation.
- Où irons-nous ? C'est une bonne question...
Elle se souvint alors d'une rencontre avec un autre chevalier.
- Détruisons l'organisation de cet Amshell mais agissons dans l'ombre tant que nous le pourrons. J'ai le sentiment que notre nouveau...statut déchaînera bien assez vite les convoitises. Qu'en pensez-vous ?
Elle attendit la réponse de Faust, toujours troublée par le geste de son compagnon. À son corps défendant, elle dut reconnaître que cela ne lui avait pas paru désagréable, bien au contraire.

Lorsque Faust l'embrassa, Cymoril saisit délicatement le visage de son compagnon entre ses deux mains, répondant avec ardeur à son baiser. À cet instant, elle oublia absolument tout, se concentrant sur ce moment de pur bonheur. Elle se rapprochait de plus en plus de Faust, jettant convenance et bienséance aux orties.
Enfin, ce baiser s'acheva et elle rouvrit les yeux, souriant magnifiquement à Faust.

Cymoril rendait son baiser à Faust ... Un grand poids glissa de ses épaules, tandis que le Monarque saisit la jeune femme à la taille. Doucement, il l'amena contre lui et la serra dans ses bras. Il oublia tout ce qui leur était arrivé durant la journée, se focalisant sur ce seul moment. Le seul bruit qu'il percevait était celui de son coeur battant à tout rompre. Il embrassa encore Cymoril avant de s'écarter lentement. Le seul sourire de son aimée lui donnait un aperçu de son avenir ... Mais pour le moment, il valait mieux penser à s'éloigner de Paris, ou du moins du QG du bouclier rouge.

[hrp : j'éditerai un peu plus tard ... pas fini ! ]

La jeep du Bouclier Rouge arriva au pied de l'immeuble. Vincente fit signe à David de se garer.

"Bien, d'apres la machine ils sembleraient qu'ils soient tout les deux ici et ensemble. Maintenant je ne peux pas vous preciser à quel etage. Etes vous toujours sur de vouloir aller les chercher? J'ai bien peur qu'ils ne prennent ça comme une attaque ou du harcelement. Si possible utilisez la parole avant les armes, si ce n'est pas trop vous demander..."

Il avait dit cette derniere phrase en regardant Aynkel de manière insistante

Sokar s'approcha de la jeep, il etait rentré a paris quelques heures plus tot et avait vu la jeep passer devant lui en se promenant. puis il dit a vincente, sur son habituel ton blazé.

"yo, ca va ? je te cherchait justement. je viens de rentrer, on pourrait continuer la discussion de l'autre fois!"

il s'arreta, regarda le vieil homme, puis renifla l'air.

"ca sent le chyro-truc, vous partez en chasse?"

Vincente regarda le nouveau venu. Decidement, il arrivait toujours de maniere imprevisible. Il garda cependant son calme.

"En effet, le bouclier rouge semble vouloir plus d'information sur les deux chyroptere que j'ai modifié... Si vous souhaitez voir à quoi ils ressemblent vous devriez les trouver dans cet immeuble. Et si ça vous interresse toujours, je devrait pouvoir vous faire la meme chose..."

Il se retourna alors vers le groupe pour clarifier les chose.

"Je vous presente Sokar, un autre de mes volontaire pour l'amelioration des capacité chyropterienne..."

Sokar regarda Shadow8 comme s'il s'agissait d'une bete de foire

* Mais pour qui il se prend lui? quoi qu'il en soit j'aimerais bien sortir.

-Nan c'est mort, je te fais pas sortir.

-Allez, steuplé, ca fais longtemps que j'ai pas pris l'air!

-fais pas ton gentil garcon !

-fais moi sortir ou je prend le controle de force.

-Il a raison tu devrais le laisser sortir.

-putain tu t'y met aussi? bon ok j'abdique!*

Sokar regarda Vincente et Shadow8 puis dit tout simplement

"excusez moi un instant!"

puis il se fit craquer la nuque. puis il se pencha violemment en avvant en criant, se tenant la tete entre les mains. puis il tomba a genoux et cracha du sang. puis tout s arreta, il se releva et rouvrit les yeux, ce n'etait plus Sokar.

Haine regarda ses spectateurs en souriant sadiquement, ils etaient tous impressionnés, meme si certains tentaient de le cacher.

"Salut les filles ca va ?? bon toi le binoclard scientifique, tu m'explique s'qu'on fout ici? sans utiliser de mots compliqué stp! Ah et tant que j'y pense, toi la (en montrant Shadow8 du doigt) faut que t'arrete de te la raconter mon petit!"

A ce moment précis, David se serait bien tiré une balle en pleine tête...

A vrai dire, toute personne ayant croisé le groupe à cet instant les aurait surement pris pour une bande de fous. En effet, il y en avait vraiment pour s'arracher les cheveux un à un!
Tout d'abord, un illuminé à personnalités multiples venait d'apparaitre d'on ne sait où parmi eux et se permettait toutes sortes de familiarités... Puis vient le vieillard psychopate qui arrive à emmener sur place une monstrueuse arme au nez et à la barbe de son chef d'équipe... Enfin, un binoclard apprenti sorcier qui pourrait même prendre un boeuf en guise de cobaye si celui-ci le lui proposait...

*Mon dieu, délivrez-moi du mal...*

Préférant se tourner vers l'être qu'il jugeait le plus stable -quoique- à première vue, David répondit donc à Shadow qui s'interrogeait sur la suite des opérations.

"Si jamais Cymoril et Faust nous tendent un piège?...Cela me parait évident non?...
ON LEUR FERA BOUFFER QUELQUES GRENADES AVEC LA MITRAILLEUSE D'AYNKKEL!! Ahahah!! Hum...

Ils doivent surement se trouver sur le toit en train de mijoter quelquechose. Nous ne savons pas encore quelles sont leurs intentions alors soyez sur vos gardes... Sans non plus vous montrer trop agressifs, n'est-ce-pas pépé?..."

Cymoril était encore enlacée à Faust quand elle perçut la présence en bas de l'immeuble de tout un groupe de Chiroptères. Ses nouveaux sens étant remarquablement acérés, elle les reconnut aussitôt.
- Comment ont-ils faits pour nous retrouver aussi vite ? chuchota-t-elle à l'oreille de son compagnon.
Cela était préoccupant. Faust et elle avaient décidé de s'éloigner du Bouclier Rouge et voilà qu'ils les rattrapaient aussitôt. Elle grogna. Leto avait dû mettre au point un système de détection.
Cymoril déploya ses nouvelles ailes. Elle constata avec plaisir que leur envergure avait augmenté et que, si elles restaient d'un noir d'obsidienne, elles étaient à présent composées de belles et soyeuses plumes. Elle était passée du statut de démone à celui d'ange déchue, le progrès était notable. Elle s'écarta de son aimé mais lui étreignit la main, ne sachant que faire. Peut-être valait-il mieux simplement attendre et voir ce qu'ils leur voulaient.

Haine leva les yeux et vit cymoril qui s'envolai, puis Aynkel qui se preparait a tirer

"nan attends, bougez pas va falloir de la diplomatie la, Nerul va monter voir ce qu'il se passe la haut"

*c'est sympa de me demander mon avis. mais on dirait que ta compris que ce n'tait pas de simples chyropteres! laisse moi la place j'y vais*

"ouai ouai c'est ca, a tout de suite"

il ferma les yeux pui tomba tout droit en avant, mais se redressa au dernier moment, il ouvrit alors les yeux, qui etaient maintenant turquoises.

Nérul regarda tout le monde calmement, puis dit:

"bonjour a tous, je vous prie de nous excuser pour ces changements intempestifs de personnalités. bon je vais donc monter discuter tranquilement avec ces deux chyropteres modifiés, je revient, mais si quelqu'un veut mesuivre, qu'il vienne."

Il deploya allors ses ailes et s'envola d'un bond pour atterrir sur le toit entre Cymoril et Faust, il rangea ses ailes.

"bonjour, j'espere que je ne vous derange pas! j'aimerai discuter avec vous."

Vincente regarda Aynkel avec un air atéré.

*Il eclate de rire pour ça? J'ose même pas imaginer le niveau de l'humour militaire...*

Aynkel sorti ensuite sa grosse mitrailleuse, tandis que Sokar sembla partir discuter avec Faust et Cymoril.

*Il veux probablement plus d'information sur l'experience... Tant mieux, je ne pense pas que Faust et Cymoril soient insatisfait de leur nouveau corps.*

Il se retourna alors vers le groupe, et principalement vers Aynkel.

"Prenez ce jouet si vous le souhaitez, mais je ne pense pas qu'il sera utile face à eux, si ce n'est pour les inciter à croire que l'on viens avec des intentions belliqueuse... Enfin c'est vous qui voyez, si vous souhaitez quitter ce monde aujourd'hui... Je ne m'impliquerais pas dans un combat perdu d'avance contre des personnes en qui j'ai confiance, vous voila prevenu. Si vous veniez à vous battre, tous ce que je ferais sera d'observer à quelle vitesse vous succomberez."

Vincente lui lança un regard noir

"Des gens comme moi qui ont créé le Delta 67? Comment osez vous porter de telle accusation! Ce n'est pas parce que vous avez été traumatisé par les gens en blouse blanche que vous devez vous permettre de generaliser sur tous ceux qui en portent!

Au cas ou vous l'auriez oublier, ces "bestioles" comme vous les appellez, vous ont aidé voir meme sauver la vie, sans elles je doute que vous ne vous soyez sorti vivant de la confrontation à l'aeroport ou avec Amshell. Que je sache ce n'est pas en lui tirant dessus que vous l'avez fait fuir. Et ça ne sera pas en tirant sur vos anciens allié maintenant que vous les capturerez!

Tous ce que je demande c'est faire appel à la prudence. Foncer maintenant ne les fera que fuir. Si c'est ce que vous cherchez, dites le clairement. Après tout il est vrai qu'avec mon "QI d'Einstein" je ne puisse pas tout resoudre, mais actuelement votre QI d'huitre n'a rien resolu non plus."