Laboratoire [RP réservé et interdit aux -16 ans]

Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 07/06/2006

Deux ans…Oui, deux longues années passées à chercher encore et encore. Erika s’était réfugié en Russie, dans son laboratoire, pour continuer ce qu’elle avait commencé.
Depuis sa rencontre avec Masa, la jeune scientifique s’était de plus en plus intéressée à la nature des chiroptéras. Pour en apprendre d’avantage, elle avait demandé à la Chevalière de lui prélever un peu de sang et observer celui-ci de plus près. Sans nul doutes Erika avait été vraiment surprise au fur et à mesure de ses observations, si bien qu’elle finit par rejoindre la "mère" des chiroptéras : Diva. La scientifique n’ignorait pas l’existence de la sœur de Diva mais elle préférait néanmoins se rallier à la plus accessible des deux. Erika savait que Diva n’était pas une simple fillette sans défenses, bien au contraire, mais elle était en revanche très capricieuse. Si la jeune femme avait collecté nombre d’informations sur les Chevaliers, c’était bien pour satisfaire un caprice de sa maîtresse et non pour elle-même.
Une poupée, voila ce que désirait Diva. Ou, plus précisément, une petite marionnette qu’elle pourrait diriger et lui faire exécuter tous ses désirs. Un projet très ambitieux en effet, mais, Diva ne possédait-elle pas ses propres marionnettes ? Tous les Chevaliers qu’elle avait créés, n’étaient-ils pas sous ses ordres ? Ne devaient-ils pas satisfaire chaque demande de leur créatrice ? Erika se demandait vraiment pourquoi Diva avait tellement envie de cette poupée en question. Pourtant, elle connaissait la raison qui poussait sa maîtresse à vouloir ce jouet…
C’est en repensant à tout cela que la scientifique déambulait dans les couloirs de son laboratoire, jusqu’à l’arrivée d’une pièce isolée du reste, où l’on pouvait entendre faiblement des grognements furieux provenants de l’intérieur. Erika ouvrit enfin la porte…Un chiroptéra se tenait dans la pièce, solidement attaché au mur par d’épaisses chaînes, l’entravant de toute part. La jeune femme se mit à sourire bizarrement. Ce n’était pas pour montrer sa joie devant la créature renfermée, non…C’était bien parce qu’elle avait quelque chose derrière la tête.

"Tu es en colère n’est-ce pas ? Je vais néanmoins devoir te prendre quelque chose pour mener à bien ma mission. Mais, je vais quand même être gentille cette fois"

Erika se tourna vers la paroi située à gauche du chiroptéra. Elle appuya sur un bouton, ce qui eu pour effet de desserrer légèrement les chaînes emprisonnant la créature…La jeune femme, souriant toujours, tourna de nouveau son regard vers le chiroptéra

"Hé bien ? Montre-moi donc de quoi tu es capable. Je suis sur que tu meurs d’envie de me dévorer"

Où était-il? Pourquoi était-il là? Qui l'avait attaché?! Telles auraient été les questions qu'aurait pu se poser ce Chyroptéra s'il était encore humain... Mais non, ce n'était désormais plus le cas, et la raison l'avait quitté. Maintenant, chaque geste, chaque grognement qu'il poussait était dirigé par son instinct. Par ailleurs, ce dernier ne l'encourageait qu'à faire une chose: Se libérer! Oui, pouvoir se libérer et rassasier sa soif...
Mais tout ce qui l'entourait visait à restreindre cet instinct, les chaînes qui l'entravaient, ces murs qui créaient un espace clos, cette obscurité omniprésente, et surtout.. Elle... Cette femme qui venait d'entrer, tout en elle suffisait à intensifier les hurlements du mâle, qui ne rêvait que d'une chose: La tuer, la déchiqueter, la dévorer. C'était son instinct qui le lui commanditait, et cette jeune femme à la chevelure émeraude ne pardiendrait pas à l'en empêcher.

""Hé bien ? Montre-moi donc de quoi tu es capable. Je suis sur que tu meurs d’envie de me dévorer""

Et sur ce, l'humaine eut l'audace de le libérer?! Restant tout d'abord immobile quelques secondes, alors que le Chyroptéra regardait autour de lui en croyant qu'on allait l'attaquer à plusieurs, il remarqua que la femme était... seule? Celle contre qui tout ses grognements étaient destinées, celle qui l'avait emprisonné, il pourrait enfin lui faire payer!

Sautant sauvagement sur elle, le Chyroptéra Bestial la plaqua au sol, la bave s'écoulant de sa gueule, impatient du festin qu'il allait enfin pouvoir faire après tout ce temps. Celle-ci s'écoulait d'ailleurs sur son visage, puis sur sa poitrine, comme pour montrer un présage des endroits qu'il allait déchiqueter...
Ce fut par ailleurs dans le bras d'Erika que le Chyroptéra planta ses crocs en premier lieu, mais non profondément. Comme s'il voulait juste apprécier le goût du sang, dans un premier temps...

Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 07/06/2006

Libérer le chiroptéra qu’elle avait enfermé ? Oui, Erika venait de le faire. Elle l’entendait grogner, hurler, il était sans nulle doutes furieux de se retrouver enchaîner comme ça, et pour causes, la scientifique l’avait amené ici depuis déjà trois semaines. Elle l’avait juste observé pendant sa transformation, lui donnant de temps à autre du sang frais pour le garder en vie.
Malgré les visites rares qu’elle lui rendait, le chiroptéra semblait en pleine forme aujourd’hui, plus encore lorsque Erika desserra les chaînes qui entravaient son prisonnier…
Comme elle l’avait prévu, la créature se jeta sur elle et lui planta ses crocs dans…le bras ?
Elle qui pensait que le chiroptéra allait littéralement lui arracher un membre, elle le voyait simplement se contenter d’un bras. Après tout, peut-être avait-il envie de d’abord déguster un peu avant de se déchaîner, mais Erika ne le laissa pas faire.
Au moment où le chiroptéra enfonça ses dents dans le bras de la scientifique, celle-ci en fit de même mais avec une seringue. C’est en souriant toujours que le jeune femme s’adressa à la créature qui était sur elle, lui suçant le sang.

"Cette fois, je vais devoir prendre ce que tu as qui m’intéresse. Ne t’inquiètes pas, comme je suis généreuse, je ne ferai pas ça à la manière d’une chirurgienne qui se fiche royalement de ses patients. Moi je vais t’accorder quelque chose que tu ne vivras plus jamais dans ta vie sous ta forme actuelle."

La scientifique avait encore ce sourire mauvais qu’elle avait arboré à son entrée dans la pièce. Qu’avait-elle donc derrière la tête ? De plus, le chiroptéra était toujours en train de la vider de son sang. Erika se dégagea de la créature, se tenant le bras quelques minutes et haletant. Son prisonnier était en effet en grande forme ! Bien plus que la jeune femme ne l’aurait imaginé. L’opération allait donc sûrement se révéler plus complexe que prévue…
Si Erika s’était dégagé, ce n’était non pas pour se sauver, loin de là, mais pour permettre au produit qu’elle avait injecté au chiroptéra de prendre effet le plus vite possible. Il fallait en effet du temps pour que les premiers symptômes apparaissent, et la scientifique ne devait pas se faire vider de son sang pendant ce temps là.
Erika parla encore à la créature, sur un ton de défi.

"Alors ? C’est tout ce dont tu es capable après trois semaines d’enfermement ? Moi qui te croyais plus tenace que ça, tu me déçois beaucoup mon petit. Allez, tu n’en a pas finit avec moi. Regarde, je suis encore vivante ! "

Alors que le Chyroptéra se sentait revivre, pouvant enfin se désaltérer avec le sang de sa victime, il ressentit une violente douleur au niveau de son cou, là où Erika avait planté sa seringue... cette même douleur qui se faisait maintenant ressentir dans tout son bras, et qui continuait de se répandre dans son corps. Ainsi donc, cette faible créature ne pouvait même pas abandonner alors que tout était perdu?! Pire encore, elle osa se dégager! Quelle audace... Une audace qui la mènerait à la mort, donc? En effet, après avoir poussé un hurlement enragé et montré ses crocs déjà teintés de rouge par le sang de la jeune femme, la bête attrapa cette dernière avant de la projeter violemment -tête la première- contre l'unique armoire présente dans la pièce. Payer... Elle allait payer son emprisonnement, et payer avec sa vie!
Mais alors que le Chyroptéra avait déjà déployé ses griffes et comptait transpercer le crâne contenant beaucoup trop d'informations de cette femme insolente, son assaut manqua son objectif de quelques centimètres à peine.

Trouble... Sa vision devenait de plus en plus trouble... Qu'est-ce que cela voulait dire?! Frottant tout d'abord fébrilement ses bras contre les yeux pour dissiper ce voile handicapant, la bête manqua de trébucher sur les instruments de torture traînant ici et là... Que se passait-il donc à la fin? Mais c'est en tournant la tête vers une direction que la bête se souvint de son premier objectif: Erika.
Mais alors qu'il croyait lui planter sa griffe dans sa chair, voilà que sa patte se mit à bouger toute seul et... Arracha la blouse de la jeune femme? Reculant tout d'abord d'un pas à cause de cette incompréhension, le sujet d'expérience sentait une sensation qu'il n'avait jamais connu sous cette forme: En effet, la douleur dur à la piqûre s'était maintenant transformé en chaleur, et cette dernière continuait d'envahir chaque partie, chaque organe, chaque cellule de son corps!

Perdant complètement l'esprit à cause de cette solution chimique, le Chyroptéra s'approcha d'Erika et saisit son bras pour la soulever à quelques centimètres du sol... Elle était désormais avec la poitrine complètement découverte, et le mâle s'empressa d'arracher ce qui restait, pour ainsi la mettre complètement nue. Ce qui n'avait pas été fort difficile d'ailleurs: Apparemment, la scientifique prenait plaisir à mettre des tenues très légères, sans doute pour pouvoir être la cible des regards d'hommes excités.
Mais maintenant, ce ne serait plus la cible de regards qu'elle serait. En effet, le chyroptéra approcha sa gueule du visage de la jeune femme pour glisser sa langue dans la bouche de cette dernière et faire des vas et viens... Continuant sur cette lancée, la bête s'empressait de découvrir le corps d'Erika avec sa langue bestiale... Jusqu'à aboutir à l'endroit le plus important pour toute femme. Néanmoins, avant de pouvoir continuer quoique se soit, une douleur vint le frapper à la tête... Lâchant brutalement Erika, la bête essayait de la faire partir fébrilement, allant même jusqu'à frapper contre les murs pour se blesser, et ainsi l'oublier... cette douleur...

Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 07/06/2006

L’attente…Tout ce que Erika avait fait après avoir injecté le contenu de la seringue au chiroptéra était de patienter. Attendre en effet jusqu’à ce que l’animal réagisse enfin au produit…
La première réaction que la scientifique pu observer était la rage de la créature. Sûrement suite à l’injection et au fait qu’Erika se soit dégagée de l’étreinte de l’animal. Le voir ainsi furieux faisait aussi encore plus rire la jeune femme…
Erika fut néanmoins surprise par la suite des évènements. Alors que le chiroptéra montrait quelques instants plus tôt sa colère, il s’était soudainement avancé vers elle et l’avait soulevée du sol pour…la déshabiller ? La jeune femme s’attendait à ce que l’animal revienne à la charge et cherche à achever entièrement sa victime mais il n’en était rien. Le chiroptéra en était même allé jusqu’à embrasser la scientifique. La réaction de la créature amusait Erika, au point qu’elle en oublia ce que le chiroptéra lui faisait à l’instant même. Le plus surprenant était que la scientifique fut tellement étonné de ce qui se passait qu’elle ne fit rien, absolument rien du tout pour arrêter le chiroptéra ou même, se dégager une nouvelle fois.
Toutefois, l’animal ne s’arrêta pas, loin de là. Il se mit même en quête, après avoir finit ses vas et viens dans la bouche d’Erika, de poursuivre par une exploration du corps de la scientifique, toujours à l’aide de son appendice buccal.
Ce n’est que lorsque la créature se retira violemment en projetant la jeune femme au loin, que celle-ci réagit enfin. Elle était par ailleurs de plus en plus surprise par le comportement du chiroptéra, ce qui ne manqua pas de la faire sourire de nouveau.
Lorsque la scientifique se releva, avec des difficultés au début, elle se demanda tout de suite quelle était la cause du comportement insolite du chiroptéra, jusqu’à ce qu’elle trouve une explication.

*Aurais-je fait une erreur quelque part ? Ou bien, aurais-je un peu trop forcé sur la dose ?*

L’hypothèse la plus probable selon Erika était que la dose avait mal été calculée. La scientifique était en effet très pointilleuse sur la manière de confectionner ses produits et une erreur de ce genre ne lui était jamais arrivée. Il ne restait donc que la probabilité d’un surdosage.
Mais après tout, le résultat final serait le même. Erika se redressa complètement après plusieurs essais et marcha tranquillement vers le chiroptéra, qui maintenant semblait souffrir atrocement, et se frappait la tête frénétiquement contre un mur…

"Tu as mal n’est-ce pas ? Ne tente pas de résister à cette douleur, si tu veux t’en débarrasser. Tu souffriras juste quelques minutes et après tu tomberas dans le sommeil. Arrête donc et laisse toi aller.
Après tout, quoi que tu fasses, tu ne m’empêcheras pas de faire ce qui était prévu. Tu vois, il me faut plus d’informations sur le jouet que Diva convoite tant. Au départ, c’est nous qui lui avons proposé ce petit cadeau, et depuis, elle trépigne d’impatience.
Dommage que toi tu n’aies presque aucune chance de voir cette petite poupée, je suis sure que tu l’aurais appréciée"

Erika riait tout en prononçant ces dernières phrases. Le chiroptéra devait en effet servir à aider à en savoir plus sur la poupée dont elle parlait. Car même si à première vue cet animal en lui-même semblait banal, il avait beaucoup de choses en commun avec le futur jouet de Diva

"Vois-tu, lorsque le projet passera dans sa phase la plus délicate, il faudra connaître tout de la personne que nous cherchons, si nous voulons l’amener sans encombres à Diva.
A première vue, elle ne semble pas si farouche, mais crois moi, elle peut se révéler beaucoup plus dangereuse qu’on ne le croit. Comme dit si bien le dicton « les apparences sont parfois trompeuses »"

Des rires résonnaient dans la pièce. Erika savait que son plan ne pouvait que réussir et elle serait prêté à tout pour le mener à bien. La scientifique avait d’ailleurs continué à avancer pendant qu’elle parlait, jusqu’à ce que celle-ci soit à la hauteur de chiroptéra.

"Ne t’inquiètes pas, je vais prendre soin de toi. Je t’ai laissé me prendre du sang, il est donc normal que je réclame quelque chose, tu ne crois pas ?"

Erika n’attendait pas de réponse de la part du chiroptéra, mais plutôt, elle restait là, afin de voir comment la créature allait se comporter cette fois…

Mal, mal, toujours mal, encore plus mal… Le Chyroptéra avait de plus en plus mal au crâne, à tel point qu’il en devenait fou et tentait de faire ‘sortir’ cette douleur de sa tête en se frappant violemment contre le mur. Mais alors que cela allait finir par le tuer, Erika s’avança vers lui et commença à parler… Ses paroles, ce n’était pas comme s’il était en mesure de les comprendre, mais la bête était captivée par ses lèvres, et par chaque son sortant de sa bouche, à un tel point que cela lui fit oublier sa douleur.
Mais alors que la Scientifique venait de finir de parler, la douleur reprit de plus belle… Et ce fut à ce moment là que survint le premier flash : Une scène de la vie de tout les jours, où l’on voit un homme avec une barbe de trois jours, l’air souriant dans le tram qui l’amène à son travail. Qui était-ce ? Avant même de le savoir, Erika reparlait et cela avait une nouvelle fois perturbé le Chyroptéra.

Encore une fois… Cet homme, cette fois-ci, il est en train de parler avec une jeune femme aux cheveux émeraudes qui a tout l’air d’être sa supérieure, ou tout du moins une collègue. Mais à en juger par le regard attristé du garçon habituellement souriant, le lien qui l’unit à elle semble être plus qu’un simple travail, non réciproque hélas et il était trop indécis pour le lui avouer…

Cette fois-ci, Erika va jusqu’à s’avancer pour parler à la bête, n’a-t-elle donc plus peur ? Ou alors pense-t-elle qu’elle est maîtresse de la situation ? Sans doute était-ce la vérité, mais plus encore, cela montrait à quel point les humains pouvaient être présomptueux.

Cette fois-ci la réponse est clair : A chaque fois qu’il sort une nouvelle parole de la bouche d’Erika, cela fait réagir le Chyroptéra. C’est pourquoi ce dernier avait maintenant décidé de la faire taire à jamais. Mais alors qu’il avait sauté sur elle et de nouveau plaqué au sol, la bête la regardait dans les yeux sans pouvoir la déchiqueter ou la dévorer… Pourquoi ?!

L’homme est maintenant désespéré, tant au niveau de son cœur qu’au niveau mental. Il sait qu’il est condamné, et est maintenant dans une sorte de cage, ou tout du moins une pièce renforcée pour l’en empêcher de sortir. En effet, son corps se transforme peu à peu en celui d’une bête immonde… Comment en était-il arrivé là et pourquoi ? Peu lui importait ces questions désormais : Il savait qu’il était condamné et ne regrettait plus qu’une chose désormais, n’avoir pas pu déclarer son amour à cette femme envoûtante…

Oui, le médicament avait maintenant fini d’agir, et le mot ‘raison’ ne pouvait plus définir cette bête. L’instinct lui-même était faussé à cause de ce produit… Mais qu’était-ce donc ?! Cela ne lui dictait que de faire une chose à cette femme… Mais sans doute n’avait-il pas vraiment été utilisé avant, car il avait de plus en plus d’impact sur l’organisme du Chyroptéra.
Cette jeune femme aux cheveux émeraude… Comment se trouvait-elle devant lui ? Là, dans la pénombre de cette pièce, alors que le jeune homme n’avait plus conscience de rien, qu’il n’était devenu qu’une bête assoiffé de sang, voilà qu’elle réapparaissait de nouveau devant lui…
Il l’a plaquait au sol, et pourtant elle, ne semblait pas effrayée… Plus encore, elle avait sourit à un moment donné, et était complètement nue devant lui. Hélas, sous cette forme, la moindre envie se voyait directement réalisée, et malheureusement pour la jeune femme… La bête était maintenant en train d’explorer de nouveau son corps avec sa langue, mais alla jusqu’à l’intérieur de son organe génital, et planta même ses dents légèrement dans la chair afin de la faire saigner : La vue du sang le rendit encore plus excité, et le Chyroptéra avait maintenant plaqué le corps d’Erika contre le mur à l’aide de ses puissantes mains, et entendit même des os craquer… Mais cela lui importait peu, non, ce qui était important était qu’il était maintenant en train de pénétrer le vagin ensanglanté de la jeune femme, et d’une manière très brutale. En effet, ce n’était pas comme chez les humains où l’on s’inquiète la majorité du temps du partenaire… Car son organe gonflé de sang était apparemment trop imposant pour la contenance de la jeune fille, et cela ne signifiait rien : Il forcerait, voilà tout.
___
Le temps n’avait plus aucun sens, en effet, le Chyroptéra était toujours en train de violer la jeune femme depuis plusieurs heures… Ou était-ce le contraire ? Apparemment, cette situation avait été voulue… Mais hélas, après y avoir mit toute son énergie, après avoir projeté Erika contre les murs dans des sursauts de rage, après être allé toujours plus loin dans son corps, et ce, de force… Le Chyroptéra n’en pouvait plus. Il l’avait fait de nombreuses fois, mais c’était l’une des dernières fois qu’il offrait à Erika sa semence, et celle-ci était maintenant complètement recouverte de cette dernière.
C’était fini, il le savait très bien. Après avoir pu résister et s’être laissé allé à son viol, le Chyroptéra s’était maintenant écroulé sur le sol, et vivait ses dernières minutes dans un souffle rauque.

*Si au moins cela a pu l’aider… Urkh… J’en suis heureux…*

Telle aurait été la pensée qu’aurait eue l’homme qui était amoureux d’Erika s’il était encore en état de penser. Car oui, si le Chyroptéra n’avait pas dévoré la jeune femme, ce n’était pas seulement à cause du médicament. Et même s’il n’avait été qu’un sujet d’expérience pour elle, même si elle avait rie de sa mort, même si sa vie importait peu à cette dernière, cela lui importait peu. L’œil maintenant éteint, son souffle devenait de plus en plus espacé, et était même en train de s’arrêter, mais au moins… La fin de son existence… lui avait été… offerte comme preuve de son…. Amour.

[Désolé pour l'aspect chaotique du post, il représente l'esprit de la bête
Désolé aussi pour le post en lui même.. XD J'vais modifier le titre]

Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 07/06/2006

Erika avait pu tout imaginer sur la suite...Tout sauf ce qui venait de se passer. En se plantant devant le chiroptéra, elle croyait que celui-ci allait encore une fois l'attaquer avec l'envie de la tuer définitivement. Peut-être même qu'il aurait un peu dévié à cause du produit dont Erika observait les effets avec grand étonnement. Au lieu de cela, l'animal l'avait plaquée au sol et avait recommencé l'exploration du corps de la scientifique à l'aide de sa langue.
Après avoir senti une faible douleur entre ses jambes, Erika senti un liquide chaud s'écouler. Non, c'était juste du sang...Le chiroptéra la faisait saigner ainsi, mais la scientifique ne s'en préoccupait pas. Lorsque celui-ci déplaça brutalement Erika contre le mur, elle su qu'elle ne pourrait rien faire contre lui. Mais après tout, c'était ce qu'elle voulait? Non pas pour elle-même mais ce chiroptéra était indispensable à la suite des évênements.
Le temps c'était arrêté ensuite. La jeune femme avait mal, elle en pleurait presque, mais qu'importe, il lui fallait résister jusqu'au bout. Le laboratoire récoltait ainsi des cris, ceux de Erika en particulier, car oui, l'organe reproducteur de l'animal était trop volumineux pour rentrer sans difficultés.
Quand Erika repris ses esprits, le chiroptéra était sur le côté, couché tout simplement au sol. La jeune femme, quand à elle, était recouverte de ce qu'elle voulait de l'animal. Par chance, un tube vide trainait non loin de là et, en rampant faute de pouvoir se relever, Erika saisit le tube et y déversa une partie de la semence du chiroptéra.
L'opération finie, la scientifique rampa de nouveau, cette fois vers le chiroptéra et inspecta l'état de celui-ci. Malheureusement il ne donnait plus aucun signe de vie...C'est avec une voix douce qu'Erika lui parla ensuite, même si ses paroles partiraient surement dans le vide

"Ta mort ne sera pas inutile, tu auras été un brillant scientifique jusqu'au bout"

Malgré la douleur toujours présente, Erika souriait. Elle alla même jusqu'à se pencher sur le chiroptéra et à lui laisser un baiser. Un remerciement? Qui pouvait savoir...
Mais Erika ne pouvait pas rester là trop longtemps. Son projet venait seulement de commencer et il lui fallait se préparer au plus vite car le temps ne jouait pas en sa faveur.
Après avoir une dernière fois regardé le chiroptéra, la jeune femme chercha la dépouille de ses vêtements. Les ayant retrouvés, la scientifique se déplaca comme elle le pouvait, ses jambes étant effectivement 'un peu hors d’usage'...Celle-ci se mit ensuite à farfouiller dans une des poches de ce qui restait de sa tunique de travail. Fort heureusement, ce que Erika y cherchait était intact, c'est ainsi qu'elle sortit un portable et s'empressa de composer un numéro...

[Alexi]: "Allo? Erika, c'est toi?"

"Bien deviné, mais l'heure n'est pas aux bavardages. J'aurais besoin d'un petit coup de main car mon expérience décisive n'a pas été sans dommages"

[Alexi]: "Expérience décisive?? Tu m'expliqueras ça plus tard, par chance pour toi je suis dans les environs. Ne commets pas d'imprudence d'ici là!"

"Alexi...Décidément tu me connais trop bien"

Erika raccrocha ensuite. Attendant la venue de son coéquipier,le regard de la jeune femme se posa sur une photographie, malheureusement endommagée suite à ce qui venait de se passer. On pouvait néanmoins apercevoir un homme, dont on ne savait donner l'âge tellement il paraissait jeune, et une petite fille devant certainement avoir 5 ans si pas plus. La petite se tenait fièrement à côté de l'homme de la photographie, les cheveux couleur émeraude légèrement soulevés par le vent

*Dire qu'il me connait presque aussi bien que toi, grand-père...Moi ce n'était pas mon cas, je ne suis même pas sûure d'arriver à terminer correctement ce que tu avais commencé autrefois*

De nouveau, la scientifique souriait, mais cette fois avec une certaine mélancolie. Cet homme était donc son grand-père, mais quel rôle avait il joué dans la vie d'Erika?
pendant que celle-ci réfléchissait, un signal lui avertit la présence d'un visiteur. Erika ouvra sans vérifier l'identité de la personne car elle savait pertinemment de qui il s'agissait et, quelques instants plus tard, Alexi se retrouva face à Erika

"Ah, Alexi...Je ne te demanderais pas grand chose, mais comme tu le vois, j'ai du mal à me relever"

[Alexi]: "Je vois ça...D'après ce que je peux constater, ton expérience impliquait le chiroptéra qui git juste là. Mais, ce n'est pas à moi de te juger, laisse-moi te porter jusque dans tes appartements"

"Merci Alexi...Le chiroptéra en question n'a fait que ce qu'il devait faire"

Le nouveau venu ne sembla pas écouter les dernières paroles d'Erika. Exécutant ce qu'il avait proposé à la jeune femme, Alexi remonta tout d'abord la scientifique à un étage où elle pourrait se débarbouiller et se rhabiller, pour ensuite la conduire dans le salon principal, non loin de l'entrée du bâtiment. Alexi comptait s'éclipser ensuite, s'il y avait lieu de partir

» Laboratoire
» Laboratoire d'Higame
» Pièce adjacente du laboratoire
» Niveau -5 Laboratoire
» Laboratoire de Kirov